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À l'heure de nommer le chef d'orchestre chargé du traditionnel concert du Champs-de-Mars le jour de la fête nationale, le CV impeccable du Russe Valery Gergiev n'a pas laissé la moindre place au doute. Directeur musical de l'Orchestre philharmonique de Rotterdam, puis à la tête de l'Orchestre symphonique de Londres, puis du Philharmonique de Munich, il n'a plus grand-chose à prouver.
Ce sont, en revanche, ses relations et ses prises de position qui ont provoqué l'indignation d'intellectuels comme Raphaël Glucksmann, qui a fait part de sa colère dans un tweet. « Il a joué pour les troupes d'Assad, joué pour les troupes russes en Ossétie du Sud occupée… Il jouera pour notre fête nationale #Shame (NDLR : « Honte ») », a écrit l'essayiste à l'annonce de la désignation de Valery Gergiev. Un choix qui a été fait par Radio France, qui organise chaque année ce concert.
Un soutien aux lois homophobes russes
Le maestro russe, outre ses liens avec le président Vladimir Poutine, qu'il connaît depuis vingt-cinq ans, a aussi ouvertement soutenu les lois homophobes votées par la Douma, le Parlement russe. Il est également souvent mis à contribution pour assurer la promotion de la politique du Kremlin, notamment sur le plan international. C'est ainsi, comme le souligne Les Échos, qu'il s'était produit en 2008 avec son orchestre en Ossétie du Sud, province géorgienne annexée par la Russie après de violents combats.
En mai 2017, c'est à Palmyre (Syrie) qu'il a donné un concert pour marquer la fin de l'opération militaire de l'armée de Bachar el-Assad, à laquelle la Russie a apporté son soutien. Le ministre des Affaires étrangères britannique Philip Hammond avait dénoncé à l'époque « une tentative de mauvais goût de détourner l'attention de la souffrance de millions de Syriens ».
Au moment de célébrer les valeurs de la République française et le centenaire de l'entrée en guerre des États-Unis aux côtés de la France, qui se traduira par la présence de Donald Trump à Paris le 14 juillet, la présence de Valery Gergiev semble envoyer une note quelque peu dissonante.
Je commence à en avoir plus que "marre"...
J'aimerais savoir si
tous ces éminents donneurs de leçons,
tous ces individus qui semblent n'avoir rien d'autre à faire
que de moraliser à tort et à travers
sont eux-mêmes des modèles de vertu !
dans leur comportement
dans leurs relations...
Qui, écoutant de la musique,
ira vérifier le curriculum vitae
le cursus politique ou, que sais-je,
de tel chef d'orchestre... ?
ou de tel musicien ?
"De la musique avant toute chose" disait Verlaine"...
Oui, les mélomanes font leur cette parole,
et si d'aventure le chef d'orchestre est un ami de Poutine... Et alors ?
En quoi cela dérange-t-il ?
Il faut vraiment être "tordu"
pour systématiquement jeter la pierre à
celui ou celle qui ne correspond pas à ce que sont
ceux que j'appelle " les gens de bien"
à défaut de les nommer "les BCBG de la rectitude" !
Que chacun balaye devant sa porte !
Mais ceci n'engage que ma personne !
La bien-pensance est à l'oeuvre, ce qui compte c'est son travail de chef d'orchestre.
Un peu de logique : un chef d'orchestre de grande réputation s'est en général frotté aux grands de ce monde sauf à hiberner dans son isba ; et la logique des discriminations à la Glucksman voudrait faire des Carmina Burana de Carl Off une musique nazie et de Chostakovitch un saint homme cette sorte de classement est niais les musiciens européens classiques des XVIII°, XIX° ont été entretenus par les puissants qui n'étaient pas tous recommandable, peu s'en faut ! Karajan était sans doute misogyne : haro ! Etc. , etc. ! Avec des gens comme Glucksman on peut organiser un quiz des lieux communs de la gauche confessionnelle