Média indépendant à but non lucratif, en accès libre, sans pub, financé par les dons de ses lecteurs

En brefÉcologie et spiritualité

Le Gange ne peut être considéré comme une « entité vivante », décide un tribunal indien

« Le fleuve sacré du Gange et son affluent la Yamuna ne peuvent pas être considérés comme des entités vivantes », a décidé vendredi 7 juillet la Cour suprême indienne, annulant une précédente décision de justice.

En mars 2017, la haute cour de l’Uttrakhand (un Etat himalayen) avait décrété que ces deux fleuves, où les hindous pratiquent des ablutions religieuses, seraient considérés comme des « entités vivantes ayant le statut de personne morale » avec les droits afférents.

Cette décision, qui était dictée par la volonté de protéger leurs eaux déjà très polluées, permettait à des citoyens de saisir la justice au nom de ces cours d’eau sacrés. Trois hauts responsables du gouvernement avaient été nommés en tant que gardiens.

Mais l’État de l’Uttrakhand a fait appel auprès de la Cour suprême, affirmant que le nouveau statut juridique de ces cours d’eau n’était pas « viable » juridiquement.

L’auteur de la pétition à l’origine de la première décision de la Haute cour de l’Uttrakhand, Mohammad Saleem, fera appel, a déclaré son avocat.

L’agence Reuters vient par ailleurs de publier un reportage photo qui montre à quel point le Gange (comme tous les fleuves et les rivières d’Inde) est pollué, contaminé, asphyxié par des milliers de tonnes de plastiques et d’autres substances toxiques.

  • Source :

. décision de justice : 7 sur 7

. Gange pollué : Reuters

  • Photo : Danish Siddiqui (Reuters)
Fermer Précedent Suivant

legende