Un message qui perdure
En privé ou à l'écran, Bourvil a toujours été farceur, mais c'est surtout sur scène qu'il arrivait à conquérir son public avec son rire communicatif. Beaucoup se souviennent ainsi de ses fous rires dans la pièce La Bonne Planque en 1962.
Près de 50 ans après sa mort, Bourvil fait toujours rire et attire encore les foules. Un succès qui touche son fils aîné, Dominique, présent à Fontaine-le-Dun pour la fête.
"C'est à la fois touchant et ça veut dire que ce qu'il a incarné perdure", nous confie-t-il. "C'est la force de son message qui dit qu'un homme, quel que soit son rang social, sa place dans la société... Dès l'instant où on se conduit correctement, on est un humain et on est un grand. Ce message-là c'est celui de La Grande Vadrouille où le peintre en bâtiment un peu écrasé par la vie devient l'égal du chef d'orchestre, diva insupportable".