INNOVATIONUn véhicule électrique ultra-léger conçu dans une micro-usine à Blanquefort

Bordeaux: Un véhicule électrique ultra-léger à assembler dans une micro-usine

INNOVATIONLa start-up Gazelle Tech est en train de construire sa première micro-usine à Blanquefort, où sera assemblé son concept de voiture électrique en matériau composite, la Gazelle…
La Gazelle est un véhicule en matériau composite qui consomme trois fois moins qu'un véhicule classique
La Gazelle est un véhicule en matériau composite qui consomme trois fois moins qu'un véhicule classique - Gazelle Tech
Mickaël Bosredon

Mickaël Bosredon

L'essentiel

  • La voiture, composée d’une dizaine de pièces seulement, peut être assemblée en une heure dans une micro-usine dédiée
  • L’idée est d’exporter le concept dans les lieux où il n’y a pas d’unités de production de voitures

Pour résoudre le problème de l’autonomie des véhicules électriques, la Gazelle s’attaque non pas à la batterie, mais à la consommation de la voiture. « Notre concept est d’alléger le plus possible le véhicule, pour diviser par deux sa consommation », explique Gaël Lavaud, PDG de la start-up bordelaise Gazelle Tech.

Son prototype, qui a roulé pour la première fois le 1er février dernier, ne pèse que 500 kilos contre 1,5 tonne pour des véhicules de même taille. La Gazelle peut ainsi rouler 180 km et se recharge en 4 h seulement sur une prise domestique. Le secret ? L’engin est fabriqué en matériau composite. « Il n’est composé que d’une dizaine de pièces, que l’on peut assembler en une heure », assure Gaël Lavaud.

Une micro-usine composée de containers aménagés

Pour l’assemblage, Gazelle Tech fournit même la micro-usine qui va avec. La micro-usine pilote, composée de containers aménagés, est en cours d’assemblage à Blanquefort. Un premier véhicule en sortira en novembre 2017 et la commercialisation devrait démarrer fin 2018.

« Des discussions avec des pays d’Afrique et d’Asie sont en cours pour cette commercialisation. » Pour les pays émergents, une version essence sera d’ailleurs proposée. En France, des collectivités pourraient être intéressées par le concept. « Mais le vrai potentiel est à l’export, dans les endroits où il n’y a rien pour produire. »

Création d’emplois

Le projet est générateur d’emplois, puisque l’équipe de Gazelle Tech va passer de cinq à quinze personnes en 2018. « Mais l’intérêt c’est que l’on crée de l’emploi aussi dans les pays intéressés. »

Accompagné par la technopôle Bordeaux Technowest, soutenue par Entreprendre Aquitaine et l’Adapei, Gazelle Tech vient de percevoir un financement de la région Nouvelle Aquitaine.

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