Le constat est unanime, la France souffre désormais d’une fracture territoriale quasi irréductible. Peut-on y remédier ? La question est posée à la journaliste au Monde Florence Aubenas, au géographe Michel Lussault et à Christophe Chevalier, PDG du Groupe ARCHER.
- Christophe Chevalier Président Directeur Général du Groupe ARCHER, Porte-parole de la fédération COORACE
- Florence Aubenas Grand reporter pour "Le Monde" et essayiste
- Michel Lussault Professeur à l’ENS de Lyon, géographe, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon.
Le thème n’est pas nouveau, mais les dernières élections en ont fourni une illustration presque caricaturale : les cartes électorales, que ce soit celle du vote ou de l’abstention, ont montré l’opposition entre un pays du centre et un pays des marges, entre une « France qui gagne » et une « France périphérique » pour reprendre les termes du premier ministre lors de son discours de politique générale.
C’est pour y remédier que la Conférence nationale des territoires s’est ouverte aujourd’hui au Sénat. Promesse du candidat Macron, il s’agit de mettre en place une nouvelle instance de dialogue et de retrouver la confiance perdue entre l’Etat et les collectivités territoriales. Dans un contexte difficile de suppression de la taxe d’habitation et de réduction budgétaire, le gouvernement vient de rehausser de 10 à 13 milliards les contributions locales en matière d’économie.
On a donc d’un côté un objectif politique et démocratique fort, de l’autre une ambition économique et administrative non moins forte. Peuvent-elles coexister?
Christophe Chevalier / Groupe Archer
Coorace, fédération nationale de l’économie sociale et solidaire
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