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Si ce n'est pas de la magie à l'état pur, cela s'apparente pour le moins à un tour de passe-passe. En novembre dernier, l'Union européenne proposait une aide de 610 millions d'euros à l'Ukraine dans le cadre d'un accord de partenariat. "On ne peut pas faire plus", disaient à l'époque les responsables européens, les yeux rivés sur leurs finances publiques déficitaires. Trop peu et à des conditions inacceptables (lutte contre la corruption), et pressé par Vladimir Poutine, le clan du président Ianoukovitch - aujourd'hui déchu - rejetait l'offre, déclenchant la révolution qui l'a balayé en quelques semaines.
Moins de quatre mois plus tard, alors que l'Ukraine fait l'objet d'un bras de fer aux relents de Guerre froide et craint pour son intégrité territoriale menacée par le Kremlin, l'Europe met 11 milliards d'euros sur la table pour aider son grand voisin au bord de l'éclatement.
"Euromillions"
Cette aide "s'étalerait sur plusieurs années. Elle provient du budget et des institutions financières de l'Union", explique José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, qui a fait travailler ses services en urgence. Le programme comprend 1,6 milliard de prêts dans le cadre de l'assistance macro-économique, 1,4 milliard de dons, et 3 milliards provenant de la Banque d'investissement européenne, qui finance des grands projets en mélangeant argent public et privé.
Par ce même type de mécanisme, la Commission espère aussi dégager 5 milliards d'euros via la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Elle va mobiliser 250 millions de fonds de la politique de voisinage afin de lever 3,5 milliards de prêts. Pour coordonner les efforts de la communauté internationale, la Commission propose aussi la création d'un "mécanisme spécial de coordination des dons" que l'UE est "prête à accueillir" : une sorte de "conférence des donateurs", comme cela s'est fait dans le passé pour aider des pays sortant de graves crises. Ces chiffres sont à considérer en regard des 35 milliards d'euros dont le gouvernement transitoire à Kiev dit avoir besoin pour éviter la faillite. "On n'est pas à l'euromillions", ironisait alors une source communautaire.
Quel silence du côté des ministres français. Il doit y avoir des conciliabules car on ne les entend plus. Même Fabius a cessé de commenter. Des mauvaises nouvelles ?
La folie des grandeurs s'est emparée de ces enfoirés, ils nous mènent à la ruine et la guerre. Soutenir des nazis à Kiev, belle mentalité !
On balance 11 milliards a l'Ukraine pour déstabiliser la Russie. Tout le monde aura note que l'on donne le même montant que ce qui est proposé par Poutine ! Tant pis pour les ouvriers français au chômage, tant pis pour les enfants de ces ouvriers qui ne savent plus quel est le goût d'un morceau de viande et qui mette les chaussures troues de leur grand frère, tant pis pour la misère qui etrangle les français ! Mais les français vont voter en 2017... Et si c'était un 2002 a l'envers avec un FN qui non seulement est au second tour de la Presidentielle - car ce point devient chaque jour une certitude - mais qui remporte le second tour... Un va avoir un premier coup de semonce aux européenne avec un FN qui va devenir le premier parti de France...