

Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Mercredi, le sénateur Les Républicains (LR) Serge Dassault a annoncé devant ses collègues de la commission des Finances qu'il ne se représenterait pas aux élections sénatoriales du 24 septembre, a-t-on appris de source parlementaire. Serge Dassault, qui à 92 ans est le doyen de la Haute Assemblée, a expliqué qu'il lui était difficile d'obtenir une investiture et qu'il préférait dans ces conditions s'arrêter, a-t-on souligné. Il a été applaudi à l'issue de son intervention. Maire de Corbeil-Essonne pendant 14 ans, le milliardaire, patron du Figaro, était sénateur de l'Essonne depuis 2004. Il reste conseiller départemental de ce département.
Un parcours judiciaire embarrassant
À Découvrir
Le Kangourou du jour
Répondre
Condamné en février à cinq ans d'inéligibilité et deux millions d'euros d'amende pour avoir caché au fisc français, pendant quinze ans, des comptes à l'étranger, il avait immédiatement fait appel, ce qui lui permettait de garder son fauteuil de sénateur au moins jusqu'à la fin de son mandat puisque sa condamnation ne sera définitive qu'après épuisement de toutes les voies de recours. C'était la première fois que Serge Dassault était condamné, mais la deuxième fois qu'il était susceptible de perdre un mandat électoral sur décision de justice. En 2009, le Conseil d'État avait annulé sa réélection à la mairie de Corbeil-Essonne l'année précédente en raison de « dons d'argent » et avait déclaré Serge Dassault, qui avait ravi cette ville aux communistes en 1995, inéligible pendant un an. En juin, Serge Dassault avait appelé à voter pour Manuel Valls au second tour des élections législatives dans la première circonscription de l'Essonne, face à une candidate de La France insoumise.
Selon Mediapart, Serge Dassault a souhaité se représenter en septembre sous l'étiquette LREM, mais sa candidature a été refusée par Jean-Paul Delevoye faute de « correspondre aux critères ».
Serge Dassault est un grand industriel ayant eu une vision, il faut lui reconnaître ce mérite. Sans lui, l'industrie aér...onautique française (militaire et civile) aurait sombré depuis longtemps, tuée par l'administration et les énarques.
Celà dit, siéger au Sénat à 92 ans n'avait plus vraiment de sens à une époque où les citoyens réclament le renouvellement.
Êtes vous sûr que cet homme a cotisé ?
Le sénat prouve là et que c'est bien une sorte de maison de retraite - de luxe !