APB : 65 000 jeunes toujours sans affectation

La procédure principale d'admission post-bac s'est terminée mercredi et une nouvelle procédure est ouverte jusqu'au 25 septembre pour les candidats sans affectation.

Lancée en 2009, la plateforme APB consiste en un guichet unique pour l'orientation post bac.
Lancée en 2009, la plateforme APB consiste en un guichet unique pour l'orientation post bac. LP/Anouk Desury

    Un peu plus de 65 000 jeunes inscrits sur la plateforme d'admission post-bac (APB) sont toujours sans affectation à l'université, a indiqué vendredi soir le ministère de l'Enseignement supérieur dans un communiqué.


    Parmi ces quelques 65 431 malheureux candidats, 38 780 n'ont reçu «aucune proposition sur les voeux formulés sur APB», et 26 651 ont postulé «uniquement dans des filières sélectives pour lesquelles leur candidature n'a pas été retenue», précise le ministère.

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    La procédure principale d'admission APB s'est terminée mercredi, et les candidats sans affection doivent désormais se tourner vers une procédure complémentaire, ouverte depuis fin juin, toujours sur la plateforme APB.


    Cette procédure complémentaire est ouverte jusqu'au 25 septembre. Vendredi, seuls 22 891 candidats s'étaient inscrits. Ils se verront proposer des places vacantes tout au long de l'été, les jeunes doivent donc consulter très régulièrement APB et postuler sans attendre dès qu'une proposition les intéresse. Un total de 187 000 places, en filières sélectives et non sélectives, y sont disponibles.

    Le ministère précise par ailleurs que parmi les plus de 65 000 candidats figurent toujours ceux qui auraient trouvé une place hors APB mais qui ne sont pas désinscrits de la plateforme.


    Lundi, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a jugé que la plateforme APB était un «énorme gâchis», en référence aux dizaines de milliers de jeunes en attente d'une place à l'université. Une vaste concertation avec les acteurs de l'enseignement supérieur a débuté lundi pour «trouver rapidement des solutions pour la rentrée 2018», a-t-elle indiqué.