Gilles Pélisson, Pdg de TF1, le 15 juin 2017 à Paris

Gilles Pélisson, Pdg de TF1, le 15 juin 2017 à Paris

afp.com/BERTRAND GUAY

"Nous pensons qu'à ce stade il n'y a pas lieu d'interrompre nos journaux télévisés qui sont en concurrence directe la plupart du temps avec France Télévision", a précisé le responsable au cours d'une conférence téléphonique à l'occasion des résultats semestriels du groupe.

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"Interrompre ces programmes avec de la publicité ne serait pas cohérent", a-t-il renchéri.

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a autorisé mercredi TF1 à introduire des publicités au milieu de ses JT, mettant fin à une exception par rapport aux autres chaînes.

Cette mesure est comprise dans la convention amendée qui lie le gendarme de l'audiovisuel au groupe de télévision.

"Cela nous donne des possibilités supplémentaires, mais à ce stade nous ne pensons pas à ça", a indiqué Gilles Pélisson. D'ailleurs, "nous ne considérons pas dans le groupe que c'est une chose très importante", a-t-il ajouté.

Le groupe se réserve la possibilité de décider à l'avenir de coupures dans les JT de 13H00 mais aussi dans ceux de 20H00 en cas de soirées exceptionnelles, avait indiqué une source à l'AFP.

Sur un marché global de 1,3 milliard d'euros pour la publicité à la télévision, cette modification de sa convention de diffusion pourrait permettre à TF1 de vendre entre 10 et 40 millions d'euros de publicité supplémentaire chaque année, a calculé le CSA.

Mais le groupe qui a publié lundi un bénéfice net de 46,9 millions d'euros pour le deuxième trimestre, quasiment multiplié par quatre sur un an, est très attentif à conserver son leadership et ne veut pas prendre le risque de voir ses audiences baisser.

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