Villon, le piéton de Paris

détail d'une gravure du XVe siècle illustrant La Ballade des Pendus de François Villon ©Getty - Universal History Archive
détail d'une gravure du XVe siècle illustrant La Ballade des Pendus de François Villon ©Getty - Universal History Archive
détail d'une gravure du XVe siècle illustrant La Ballade des Pendus de François Villon ©Getty - Universal History Archive
Publicité

Extraordinaire jeu de piste musical sur les traces de l’un des plus grands poètes de tous les temps, François Villon, qui fut banni de Paris en 1463, alors âgé de 32 ans.

Dans cette Chronique Sauvage somptueusement rythmée par des chansons, Robert Arnaut nous entraîne à perdre haleine dans les rues de Paris, à la recherche d’un de nos plus grands poètes, François de Montcorbier, dit François Villon.

L’occasion de redécouvrir, avec le concours d'un archéologue médiéviste, mais aussi en écoutant les plus grands interprètes du poète, un Paris occulté, une cité moyenâgeuse où le rire et la misère s’embrassaient à pleine bouche.

Publicité

Le poète parlait si bien de l’amour et de la joie de vivre, mais aussi de la mort…

François Villon dans son Rondeau :

Deux étions et n'avions qu'un cœur.

Les voix du parcours sonore

Celle de l'archéologue et médiéviste, Pierre-Jean Trombetta, aujourd'hui disparu. Ardent défenseur d’une archéologie métropolitaine, cette voix posée nous sert de guide dans les rues de Paris, et désigne les rues, les places, les monuments que François Villon a pu croiser en son temps.

Les voix des poètes Pierre Mac Orlan et Francis Carco viennent s'ajouter au périple aventureux, dans les pas d'un poète sublime et pourtant méconnu.

Pierre Mac Orlan, inventeur du fantastique social, cet envers mystérieux d'une époque, écrivit des chansons sur les thèmes qui étaient chers à Villon, les voyous, les miséreux.

Francis Carco, l’auteur de Jésus-la-Caille, parlait lui aussi des déclassés et des petites gens. Il écrivit L’Équipe, publié en 1919, témoignage ultime sur les fortifications de Paris.

Les interprètes de François Villon

  • Georges Brassens

Georges Brassens revendique l’influence majeure du poète moyenâgeux dans son écriture, et lui dédie cette chanson : Le Moyenâgeux.

Une chanson remarquable, truffée d'allusions à l'existence riche en amitiés et aventures de François Villon. Un texte où l'on retrouve quelques vers du poète moyenâgeux, extraits du fameux Testament et de « ses hontes bues ».

Georges Brassens interprète ici Le Moyenâgeux

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

Georges Brassens, à propos du poète moyenâgeux :

Je ne pensais qu'à Villon, que par Villon, qu'à travers Villon.

Georges Brassens a également mis en musique certains poèmes de François Villon, lui rendant ainsi un hommage de poète à poète, au-delà du temps.

Ainsi, cette Ballade des Dames du Temps Jadis.

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

  • Léo Ferré

Léo Ferré, l'anarchiste, le chantre de la critique sociale, l'infatigable passeur de tous nos poètes majeurs de la littérature française, se recommande aussi du poète François Villon.

Léo Ferré, à propos de François Villon :

Il a eu une vie mouvementée, oui, oui, mais avec beaucoup plus de fantaisie qu'on ne dit !

Ici, avec sa verve particulière, il chante La Ballade des Pendus.

  • Félix Leclerc

En 1959, Félix Leclerc, le poète national québécois et ardent défenseur de la langue française, met en musique et interprète Le Testament, poème majeur de François Villon et fleuron de la littérature médiévale.

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

Villon, une fin mystérieuse

Né au milieu du XVe siècle, le poète dont l’existence fut tout d’abord celle, joyeuse et insouciante, des étudiants du Quartier Latin devient misérable alors qu’il devient peu à peu un coquillard, un mendiant, de ces mauvais garçons que la morale réprouve.

François Villon, le mauvais garçon, exclu de la capitale après avoir vu sa condamnation à mort commué en bannissement pour dix longues années, ne donnera plus jamais signe de vie.

Cette Chronique Sauvage de Robert Arnaut sait aussi se faire policière pour tenter d’apporter quelque réponse au mystère Villon.

François Villon dans La Ballade des Dames de Paris :

Il n’est trésor que de vivre à son aise. Il n’est bon bec que de Paris

L'équipe

pixel