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Les 50 villes les plus favorables aux femmes entrepreneurs

Les freins à l’entrepreneuriat féminin sont autant économiques que culturels. Une nouvelle étude montre qu’en la matière il y a cependant des villes plus vertueuses que d’autres…

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On trouve en tête la ville de New York, devant la baie de San Francisco, Londres, Boston et Stockholm. (Shutterstock)
Publié le 19 juil. 2017 à 17:13Mis à jour le 19 juil. 2017 à 18:48

Monter une entreprise se révèle toujours moins aisé pour les femmes que pour les hommes. En 2017, seules 17% des startups qui ont déjà levé des fonds comptent une femme parmi ses cofondateurs, selon une récente étude de TechCrunch. Un chiffre qui n’a pas évolué en cinq ans !

Les raisons sont multiples, parmi lesquelles le lieu où l’on fait le choix d'entreprendre. En effet, en matière d’entrepreneuriat au féminin, tous les écosystèmes ne se valent pas, si l’on en croit l’étude réalisée par Dell, publiée le 17 juillet.

L’entreprise américaine a établi un classement des 50 villes du monde les plus propices à l’accompagnement de l’entrepreneuriat féminin à fort potentiel.

Les villes américaines en tête

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On trouve en tête la ville de New York, devant la baie de San Francisco, Londres, Boston et Stockholm.

L’Amérique du Nord est le continent le plus représenté, avec 7 villes dans le top 10. Six d’entre elle se situent aux Etats-Unis. Troisième ville sur le continent européen, Paris n’arrive qu’à la 12 place.

Paris relativement à la traîne

La capitale française est notamment tirée vers le haut en raison d’un très bon accès aux personnels qualifiés. C’est également en termes de débouchés que Paris tire son épingle du jeu. Mais des efforts restent à faire par ailleurs, notamment dans l’accès des femmes aux capitaux.

Pour établir ce classement,  les analystes se sont basés sur 72 indicateurs, à partir de données de 2016 et 2017. Parmi ces indicateurs, 45 sont liés spécifiquement au genre, et tous sont regroupés au sein de 5 catégories.

5 catégories pour départager les villes

Le premier s’intéresse aux capitaux. Il évalue grâce à différents indicateurs la valeur et la fréquence des fonds reçus par les femmes, et ce en proportion de ceux perçus par les hommes.

La deuxième catégorie concerne le marché. Elle classe les villes selon la taille du marché et la facilité ou non d’y accéder, notamment pour des femmes.

La catégorie “talents” prend elle en compte le nombre de femmes diplômées et la force de travail qualifiée disponible sur place.

La catégorie “culture” se fonde elle sur des indicateurs moins tangibles. Par exemple selon l’accueil favorable ou non qui est réservé à l'entrepreneuriat féminin.

Enfin, la catégorie “technologies” mesure la capacité des femmes entrepreneurs à accéder à l’information, et leur degré de connectivité à internet et aux réseaux sociaux.

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C’est en combinant le classement des 50 villes sélectionnées dans ces 5 catégories que Dell a pu obtenir un classement global.

Une égalité d’entreprendre favorable à l’écosystème tout entier

Il met en lumière que toutes ces localités n’ont pas la même propension à favoriser la création d’entreprise par des femmes.Ce qui constitue une erreur au regard des études sur lesquelles s’appuie Dell, et qui rappellent que les perspectives économiques d’une ville progressent à mesure que les freins à l’entrepreneuriat féminin sont levés.

Quentin Bas Lorant

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