1,5 tonnes de savons collectés en 1 an

En lançant le projet ANACAONA l’an dernier, Laure Bottinelli et ses associées ne s’attendaient pas à un tel soutien : dans les couloirs des grands hôtels, les femmes de chambres se sont vraiment mobilisées pour récupérer les savons usagés. A Haïti, 80 % des déchets ne sont pas ramassés et finissent directement dans la rue...

Des petites mains toutes propres

Assainis, refondus et re-pressés, les savons sont distribués gratuitement dans les écoles partenaires qui manquent de produits d'hygiène de base. Là-bas, les enfants y reçoivent une vraie formation pour apprendre à bien se laver les mains et se protéger efficacement du choléra. Les savons récoltés peuvent également être reconditionnés avec des produits locaux, comme le sisal, le café ou le moringa par exemple, puis être emballés toujours avec des matérieux d'Haïti pour ensuite être revendus. Les bénéfices permettent d’acheter des filtres à eau en céramique, fabriqués sur place et distribués aux écoles. Bonne nouvelle : Laure vient de recevoir la patente pour vendre à l’export et va ainsi pouvoir multiplier ses points de vente.

Vidéo du jour :

Les femmes avec enfants d’abord

Mais si ANACAONA porte si bien le nom de cette reine martyr, reconnue pour son courage et son intelligence, c’est que l’entreprise sociale n’emploie dans ses ateliers que des femmes élevant seules leurs enfants. Une vraie respiration dans leur quotidien difficile.

Envie de soutenir ce projet lauréat du prix Terre de Femmes-Fondation Yves Rocher ? On file sur anacaona.org