Publicité

L’activité de la SNCF s’est nettement redressée au 1er semestre

TGV, Intercités, TER… Toutes les activités de transport de voyageurs ont vu leur trafic progresser depuis le début de l’année.

Par Lionel Steinmann

Publié le 28 juil. 2017 à 13:08

Après une année 2016 obscurcie par des grèves à répétition au printemps et le recul du tourisme dû aux attentats, les comptes de la SNCF ont connu une nette embellie au premier semestre 2017. Dans un communiqué publié ce vendredi, le groupe public a fait état d’un chiffre d’affaires de 16,6 milliards d’euros, en hausse de 3,7 % par rapport à la même période l’an dernier. La marge opérationnelle, elle, a grimpé de 16%, atteignant 1,9 milliard. Et le résultat net atteint 119 millions, contre -159 millions sur le premier semestre 2016.

« Nous observons une nette reprise des trafics, qui traduit à la fois l’embellie économique dans le pays, et les premiers résultats du repositionnement de nos offres », explique aux « Echos » le président du directoire du groupe, Guillaume Pepy. Ce rebond est particulièrement sensible dans le transport de voyageurs. , grâce notamment à l’offre illimités TGVMax (90.000 abonnés et 1,8 millions de voyages en 5 mois).

Regain de forme des Intercités et des TER

Mais d’autres activités jusque-là en déclin connaissent elles aussi un regain de forme, comme les trains Intercités (les liaisons nationales hors TGV), qui voient leurs clients croître de 4,2%, ou encore les trains régionaux (TER), qui rompent avec 5 années de baisse avec 4,7% de passagers supplémentaires lors des 6 derniers mois.

Publicité

Grâce à cette embellie, « nous sommes en avance sur le budget sur toutes nos activités », indique Guillaume Pepy. La direction n’entend pas pour autant baisser la garde dans ses efforts de maîtrise des coûts, qui avaient sauvé les résultats 2016. Le plan de baisse de 20% sur 4 ans des frais de structure est maintenu, et il a permis 220 millions d’économies au premier semestre, explique le patron du groupe ferroviaire.

Ces bons chiffres ne doivent pas masquer les sujets de préoccupation à plus long terme, et qui doivent faire l ’objet de négociation avec les pouvoirs publics dans les mois à venir. Le modèle économique du TGV ne peut plus échapper à une remise à plat ; la dette du gestionnaire d’infrastructures, SNCF Réseau, a encore enflé de 2 milliards en 2 ans et dépasse désormais les 46 milliards; l’ouverture à la concurrence, enfin, se précise, que ce soit sur les grandes lignes ou les TER, et sur ce dernier marché, il reste encore beaucoup à faire à la compagnie pour être compétitive, notamment en termes d’organisation du travail.

Vidéo : Comment la SNCF cherche à sauver le TGV

MicrosoftTeams-image.png

Nouveau : découvrez nos offres Premium !

Vos responsabilités exigent une attention fine aux événements et rapports de force qui régissent notre monde. Vous avez besoin d’anticiper les grandes tendances pour reconnaitre, au bon moment, les opportunités à saisir et les risques à prévenir.C’est précisément la promesse de nos offres PREMIUM : vous fournir des analyses exclusives et des outils de veille sectorielle pour prendre des décisions éclairées, identifier les signaux faibles et appuyer vos partis pris. N'attendez plus, les décisions les plus déterminantes pour vos succès 2024 se prennent maintenant !
Je découvre les offres

Nos Vidéos

xx0urmq-O.jpg

SNCF : la concurrence peut-elle faire baisser les prix des billets de train ?

xqk50pr-O.jpg

Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

x0xfrvz-O.jpg

Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

Publicité