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Gérard Collomb l'a annoncé ce lundi : deux centres seront ouverts « dans les dix jours qui viennent » dans les Hauts-de-France pour héberger et examiner la situation des migrants présents actuellement à Calais (Pas-de-Calais), fait savoir le ministre de l'Intérieur. « Nous ne voulons pas recommencer les mauvaises expériences du passé et nous ouvrirons deux centres assurant l'hébergement et l'examen des situations de ces personnes », a déclaré Gérard Collomb. Les deux centres se trouveront à Troisvaux (Pas-de-Calais) et Bailleul (Nord). Ils disposeront à eux deux de 300 places. Le ministre de l'Intérieur a fait cette annonce lors d'une conférence de presse peu après que le Conseil d'État a validé, contre le souhait de son ministère et de la ville de Calais, des mesures d'aide aux migrants exposés à des « traitements inhumains et dégradants » à Calais. Il y a « environ 350 à 400 migrants sur Calais », a indiqué le ministre. « Nous voulons faire en sorte d'offrir à proximité une situation d'hébergement, qui pourra accélérer les situations administratives des personnes prises en charge », a-t-il expliqué. Pour amener les migrants sur les deux sites, la préfecture va informer ces populations et organiser des maraudes.
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Plus de migrants dans les rues
Alors que le Calaisis fait face à un nouvel afflux de candidats à l'exil en Angleterre, dont une centaine de mineurs, le gouvernement redoute la réinstallation de campements sauvages, à l'image de la « jungle » de Calais, immense bidonville qui avait compté des milliers de migrants jusqu'à son démantèlement fin octobre 2016. Mais le Conseil d'État, la plus haute juridiction administrative, a donné lundi son feu vert à l'ordonnance du tribunal administratif de Lille qui avait ordonné à l'État et à la commune la mise en place de mesures pour venir en aide aux migrants, comme la création de points d'eau et de sanitaires. Le président Emmanuel Macron avait assuré jeudi dernier qu'il n'y aurait plus de campement de rue en France « d'ici à la fin de l'année ». Avant lui, le ministre de l'Intérieur avait affirmé que Calais ne devait plus être « un abcès de fixation ».
"c'est ajouter de la pauvreté à la pauvreté". C'est la pratique habituelle. Il y a quelques années, l'agglo marseillaise (CUMPM) décida de construire un incinérateur géant pour ses O. M (en gros 2500 t/jour). On l'installa à Fos/s/mer, au milieu des raffineries, acièries, quai minéralier (charbon-bauxite) et autres industries pas des plus propres. Les contre "on est déja assez pollués comme ça, on est la zone la plus polluée de France", les pour (qui ont eu gain de cause "justement, un peu plus, un peu moins, ça ne se verra pas". Et il fut fait ainsi.
C'est de nouveau, la question que pose la panne de la SNCF.
Le constat montre que l'entreprise ne vaut rien. On ne parle pas des avantages exorbitants de ses agents et de leur famille, ni des réductions aux parlementaires et officiers généraux, ni des ballades offertes aux Délégués syndicaux, SG des CE et du CCE, pas plus que ""Congés payés" ; pour tous ceux -là, c'est la vache laitière
qu'ils connaissent
On parle de sa dette : plus de 44 Mds €, sans parler du calcul des pensions et de l'âge à partir duquel elles sont versées, ce qui pro-
met des décennies de versement.
Alors, face à cette partie du tableau, personne ne veut être acquéreur ; même pas l'Etat. . . Même l'extrémiste, le plus virulent, du libéralisme économique, ne réclame
que cette entreprise soit mise en concurrence. Car cela va bien au MEDEF, à la CGPME, à la CGT, à Sud-Rail, à la CFDT et au très puissant syndicat autonome des
agents de conduite.
Car personne ne paie le''juste prix''. La branche frêt pour les entreprises, la branche voyageurs, tout le monde y trouve son compte. Sauf le contribuable qui n'a pas de réduction, c'est-à-dire celui qui le fait exprès.
Pourvu que cet Etat-providence dure. Sinon, Ciotti et Jacob se retrouveront associés
aux patrons de la CGT et de FO, avec l'appui de Berger.
Ne trouver aucune solution pour tous ces gens misérables et les déplacer dans tous les sens pour revenir au même point de chute, on en arrive à se dire : assez. Si la France ne peut plus accueillir ces gens là, il faut qu'elle prenne toutes ses responsabilités pour que cette situation cesse au lieu de tourner autour du pot. Avoir le courage de dire en toute "honnêteté" que ce pays n'en peut plus de supporter plus de migrants, tout en faisant le nécessaire de ne plus accepter des entrées en masse, c'est mieux de dire tout haut : soyons humains, acceptons-les tout en se disant tout bas le contraire. Malheureusement le laxisme et l'incompétence de nos "hauts perchés" provoquent ce genre de pataugeoire où on ne s'en sortira jamais.