Le siège de la chaîne TF1, à Boulogne-Billancourt.

Le siège de la chaîne TF1, à Boulogne-Billancourt.

L'Express

Quand on attaque TF1, TF1 contre-attaque. Le site d'information Mediapart avait récemment dénoncé un bidonnage de reportages dans l'entourage de Michèle Tabarot, secrétaire générale de l'UMP et proche de Jean-François Copé. En cause, Alain Cherqui, responsable de la sécurité de la ville de Cannet qui aurait orchestré un faux reportage sur TF1 pour défendre le bilan sécuritaire de la ville. La chaîne a vivement réagi à ces accusations.

Publicité

Nicolas Charbonneau, directeur adjoint de l'information à TF1, s'est défendu de toute manipulation dans un entretien accordé à TVMag. Le numéro 2 de l'info de la chaîne estime [qu'] "il n'y a pas de piège, pas de caméra cachée, pas d'interview qui ait été briefée, pas de texte qui ait été dicté." Mediapart a affirmé que la police avait prévenu et organisé les reportages, en informant les gens avant son tournage. Pas de polémique selon Charbonneau: "Pour avoir discuté avec Vincent Capus qui a re-regardé tous les rushes et a vérifié la spontanéité des témoins, il n'y a aucun problème. Je les ai moi-même visualisés, je peux vous assurer qu'il n'y a pas de bidonnage."

Enfin, le directeur adjoint de l'information de TF1 estime que les accusations de Mediapart portent préjudice à l'image de la chaîne: "Que Médiapart remonte des sujets réalisés en 1998 et 2002 pour dire que TF1 serait complice de la police municipale du Cannet, je trouve ça absolument insultant pour le travail des journalistes de TF1".