Les lions et les éléphants bientôt interdits dans les cirques ?
Nicolas Hulot, étudiant la possibilité d'interdire la captivité d'animaux sauvages, a créé un groupe de travail sur le bien-être animal.
Les professionnels du cirque sont en colère et craignent le pire. Ils vont interpeller le gouvernement, lundi 4 septembre. Ils ont peur qu'un jour, on leur dise de supprimer les animaux sauvages de leurs spectacles
Ségolène Royal, quand elle était ministre de l'Environnement, a décidé d'interdire la reproduction des dauphins dans les parcs aquatiques. Il y a un mois, le nouveau ministre de l'Écologie Nicolas Hulot a dit qu'il n'était pas favorable à la captivité des animaux sauvages. Il a créé un groupe de travail sur le bien-être animal, pour réfléchir à ce sujet de société. Les directeurs de cirque ont pris peur et seront 80 à Paris, lundi. Ils vont rencontrer un représentant de l'État.
En France, il y a 250 cirques avec encore 2.000 animaux. Il s'agit surtout de chevaux, tigres, lions, lamas, singes, mais aussi de quelques éléphants. Seulement, des associations de protection de la nature dénoncent leurs conditions de détention, les petites cages et le fait qu'on les affame pour les dresser.
Les directeurs de cirques répondent qu'ils ont sans arrêt la visite de vétérinaires, que ces animaux nés en captivité sont habitués et qu'ils sont parfois mieux traités que dans la savane, en Afrique, quand ils se font massacrer par les braconniers.
Le débat ne fait que commencer, d'autant que les associations portent plainte de plus en plus. La semaine passée, l'une d'elle demandait que Jumbo, un hippopotame, soit retiré d'un cirque dans la Drôme. Le tribunal a rejeté la demande, estimant que la piscine de jumbo était suffisamment grande et qu'il n'y avait rien d’illégal. Jumbo est resté dans son cirque.
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