SANTEL'arthrose du genou est de plus en plus fréquente et c'est de notre faute

Arthrose du genou: Le nombre de cas a doublé en cinquante ans et c'est de notre faute

SANTEL'arthrose du genou toucherait aujourd'hui neuf à dix millions de Français...
Le genou d'un sportif (illustration).
Le genou d'un sportif (illustration). - Wikimedia Commons / Wikimedia Commons
20 Minutes avec agence

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Au fur et à mesure des études sur l’arthrose, les chercheurs commencent à mieux comprendre cette affection qui touche un nombre croissant de personnes dans le monde. L’arthrose, ou ostéoarthrite, résulte d’une dégradation du cartilage qui recouvre les extrémités des os, au niveau des articulations.

Une étude parue dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) vient mettre en lumière de nouveaux éléments sur l’arthrose du genou. En comparant les données actuelles avec celles de l’ère pré-industrielle, les chercheurs ont découvert que le nombre de cas d’arthrose du genou avaient doublé en l’espace de 50 ans.

Le manque d’activité, principal responsable

Si la forme de nos chaussures ou même la dureté des trottoirs pourraient être des facteurs aggravants, la principale responsable est bien l’inactivité physique.

Le manque d’exercice entraîne un amincissement des cartilages articulaires, ce qui favorise la survenue de l’arthrose, explique Le Point. Un mode de vie trop sédentaire aurait également un impact sur les muscles péri-articulaires : affaiblis, ces derniers ne pourraient plus stabiliser correctement les cartilages du genou.

À l’inverse, faire du sport permettrait à ces cartilages de se renforcer en augmentant leur densité.

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Notre alimentation trop riche également pointée du doigt

Le second coupable serait notre alimentation moderne, trop riche en sucre et en graisses, ce qui entraînerait des inflammations chroniques de faible ampleur à leur tour amplifiées par le manque d’activité.

C’est donc notre mode de vie, davantage que l’allongement de la durée de vie ou même notre poids, qui serait en cause. Au final, ce n’est peut-être pas plus mal : cela signifie que l’on peut y faire quelque chose !

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