Emmanuel Macron durant la campagne : "Je ne veux pas jouer avec les éditorialistes"
Le romancier Philippe Besson a suivi toute la campagne d'Emmanuel Macron. Il en a tiré un livre où l'actuel président de la République se livre à quelques confidences.
Durant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron a laissé le romancier Philippe Besson suivre toute sa campagne, comme l'avait déjà fait Nicolas Sarkozy en 2007 avec Yasmina Reza (L'Aube le soir ou la nuit) et François Hollande en 2012 avec Laurent Binet (Rien ne se passe comme prévu). L'auteur d'en l'absence des hommes en a tiré un ouvrage Un personnage de roman qui sort jeudi 7 septembre aux éditions Julliard et dont l'Obs a dévoilé les bonnes feuilles . Dans ce livre, Emmanuel Macron se confie durant tout le long de la campagne présidentielle et il y a quelques phrases savoureuses.
Macron sur les éditorialistes : "Il y en a qui sont à la déontologie ce que Mère Teresa était aux stups"
C'est une confidence qui résonne étrangement depuis qu'Emmanuel Macron a embauché à l'Elysée l'éditorialiste Bruno Roger-Petit. Durant la campagne, Emmanuel Macron avait pourtant critiqué un certain nombre de ses collègues : "Ils disent à mon sujet : 'Il ne veut pas jouer avec nous.' Et bien non, je ne veux pas jouer avec eux. Franchement, il y en a qui sont à la déontologie ce que Mère Teresa était aux stups. Ils me donnent des leçons de morale alors qu'ils sont dans le copinage et le copinage depuis des années."
"Emmanuel Macron appelle Fillon Louis XI"
Louis XI. C'est le surnom que donnait Emmanuel Macron à François Fillon, selon sa femme. C'est ce qu'elle a confié à Philippe Besson : "Emmanuel n'a jamais pensé que Fillon était un type sympa. Entre nous, il l'appelle Louis XI." Emmanuel Macron commente : "François Fillon est un apparatchik...Son intérêt, c'était de tenir, sinon il n'était plus qu'un justiciable. Mais surtout c'est typique de ce qu'il est : un bourgeois de province du 19e siècle."
"Au fond, François Hollande est un nihiliste"
C'était avant qu'Hollande renonce à se présenter à la présidentielle de 2017. Emmanuel Macron analyse pourquoi il ne devrait pas y aller : "Je connais bien l'homme, je connais ses défauts...Au fond, François Hollande est un nihiliste, et c'est ça qui apparaît. Chez lui, pas de mystère, pas de verticalité, tout se vaut. Je pense qu'il devrait renoncer à se présenter. Pour lui. Pour le pays"
Macron sur les intellectuels : "Ils regardent avec les yeux d'hier, le monde d'hier"
Ce sont les intellectuels les plus en vue de notre époque : Alain Badiou, Michel Onfray, Emmanuel Todd, Alain Finkielkraut, Régis Debray. Mais Emmanuel Macron ne les apprécie pas : "Ils ne m'intéressent pas tellement, ils sont dans les vieux schémas. Ils regardent avec les yeux d'hier, le monde d'hier. ils font du bruit avec de vieux instruments. Pour une large part d'entre eux, ça fait longttemps qu'ils n'ont pas produit quelque chose de renversant. Du reste, ils proposent quoi? Ils sont sur leur Aventin. Ils n'aiment pas l'action politique mais vivent de son commentaire. Ils sont devenus des éditorialistes."
Macron après la Rotonde : "Je protégerai les faibles et je célébrerai les braves"
C'est la soirée qui lui a gâché une partie de l'entre-deux-tours de la présidentielle. Le soir du premier tour, Emmanuel Macron auréolé de ses 24%, va fêter son succès dans une brasserie parisienne. L'image qui rappelle celle de Nicolas Sarkozy au Fouquet's le 6 mai 2017 choque. Emmanuel Macron, lui, assume :"La Rotonde? J'assume totalement. C'est pour nous. On fête avec les gens qui ont fait et je les emmerde. C'étaient pas des people, c'étaient des courageux. Je protégerai les faibles et je célébrerai les braves, c'est la France que je veux. Je ne céderais rien. Qu'ils aillent à Montretout chercher les châteaux. Chez moi, on fait et on fête."
Discours d'Emmanuel Macron à la Sorbonne sur l'Europe : frontières, IA, énergies... ce qu'il faut retenir
À quelques semaines des élections européennes, le président de la République a prononcé un discours sur le thème de l'Europe, jeudi 25 avril, à la Sorbonne, pour une Europe « plus souveraine et plus puissante ».
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Emmanuel Macron prononcera un discours sur l’Europe à la Sorbonne jeudi 25 avril, quelques semaines avant les élections européennes. En 2017, le président de la République, en poste depuis seulement quatre mois, avait insisté sur l’importance d’une Europe souveraine, unie et démocratique.
Près d'un Français sur deux souhaiterait une dissolution de l'Assemblée nationale en cas de large défaite de Renaissance aux européennes
À six semaines des élections européennes, la liste de la majorité présidentielle, menée par Valérie Hayer, peine à monter dans les sondages. En cas de large défaite, tous les yeux seront tournés vers Emmanuel Macron.
Discours de Macron à la Sorbonne, grand oral de Bardella, Maréchal et Bellamy… Les 4 infos dont vous allez entendre parler demain
Chaque soir, le JDD vous présente les infos dont vous allez entendre parler le lendemain : le discours à la Sorbonne du président de la République ; le grand oral de Jordan Bardella, Marion Maréchal et François-Xavier Bellamy ; le meeting de Marie Toussaint à Strasbourg ; la conférence de presse sur la sécurisation de la cérémonie d’ouverture des JO.
Discours de la Sorbonne : l’échec européen d’Emmanuel Macron
TRIBUNE. Emmanuel Macron tient ce jeudi à la Sorbonne un discours sur l’avenir de l’Europe. Le bilan européen du président est marqué par une influence française réduite et des approches inefficaces, affaiblissant la position de la France en Europe, juge le groupe de hauts fonctionnaires Les Arvernes*.