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Mélenchon : si Hamon avait retiré sa candidature, « il serait premier ministre et moi président »

Le chef de file de La France insoumise juge que Benoît Hamon « n’a pas été capable de prendre la décision qu’il fallait prendre » avant le premier tour.

Le Monde avec AFP

Publié le 14 septembre 2017 à 09h14, modifié le 14 septembre 2017 à 12h13

Temps de Lecture 1 min.

Cinq mois après la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon continue à refaire le match. Le leader de La France insoumise (LFI) a de nouveau attribué son échec à la présidentielle au maintien de Benoît Hamon au premier tour à l’occasion d’une interview à La Provence du jeudi 14 septembre. « S’il avait retiré sa candidature, il serait aujourd’hui premier ministre et moi président de la République », a-t-il avancé.

Le candidat socialiste « Benoît Hamon n’a pas été capable de prendre la décision qu’il fallait prendre (…). Les lois de l’Histoire n’annulent pas la responsabilité des décisions individuelles. Macron et Bayrou ont su saisir les occasions. Nous aussi. Pas lui », a encore jugé le député de Marseille.

« Lors de la présidentielle, le PS préférait faire un score groupusculaire plutôt que de nous voir gagner. Notre intention était de prendre la tête du courant “dégagiste” », a souligné M. Mélenchon, pour qui « la décision s’est jouée de si peu au premier tour ». Le candidat de La France insoumise est arrivé quatrième au premier tour de la présidentielle, avec 19,58 % des suffrages exprimés, loin devant Benoît Hamon, cinquième avec 6,36 % des voix. Une addition des voix lui aurait, assure-t-il, permis de passer devant Marine Le Pen (21,30 %) et de se qualifier pour le second tour.

« Jeter la rancune à la rivière »

Avec les 16 autres députés « insoumis » et les onze communistes, M. Mélenchon affirme désormais incarner « le recours contre le monde actuel » : « Nous sommes dans un bras de fer et, à la fin, ce sera lui ou nous », a-t-il affirmé.

« Nous avons réveillé l’esprit de résistance du pays et tout ébranlé autour de nous jusque dans les rangs d’En marche !. Cela explique la violence verbale d’Emmanuel Macron. Il s’adresse à la famille libérale en général pour dire : C’est moi le chef et maintenant, on leur rentre dedans.” »

« Le Parti socialiste est aujourd’hui le seul zoo de France où les animaux se gardent entre eux. La vieille gauche est à bout de souffle », a sévèrement jugé M. Mélenchon. « Cela ne m’empêche pas de jeter la rancune à la rivière. Je tends la main à Hamon », a poursuivi le député de Marseille. Il considère pourtant que les anciens « frondeurs » socialistes « représentaient tout ce que les gens détestent ».

Le Monde avec AFP

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