Radio Bambou : la forêt chante, la tempête mugit, la ressourcerie s’amuse

Salut les humains ! Je m’appelle Bambou. Je suis un panda roux, je vis à la ménagerie du Jardin des Plantes, à Paris. Il n’est pas mal, mon enclos, mais moi, je suis très curieux. Alors dès que mes gardiens ont le dos tourné, je me faufile et je vais me balader. Je rencontre plein de gens et je leur pose des questions ce qui me passionne : l’écologie. J’enregistre avec un micro que j’ai… emprunté à un humain distrait et je l’envoie à Reporterre. Vous êtes prêts ? On y va !

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L’homme qui écoutait chanter la forêt

Moi, j’ai toujours su que je voulais être panda roux-reporter plus tard. Mais, peut-être que vous, vous ne savez pas encore… Si c’est le cas, Fernand Deroussen pourrait vous donner des idées. Son métier à lui, c’est d’écouter chanter la forêt. Il part dans la nature avec son micro et il enregistre les bruits qu’il entend. Ensuite, il revient et il prépare un objet sonore à partir de tout ça, qu’il fait écouter aux gens comme un concert. Ça s’appelle être « audionaturaliste ». Bon, et si tu nous en disais un peu plus, Fernand ?

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Les tempêtes sont-elles dues au réchauffement climatique ?

Vous avez peut-être vu à la télé ou sur Internet des images qui donnent la chair de poule. De l’eau partout dans les rues de Houston, aux États-Unis. Des vents qui déracinent des arbres aux Antilles. Ces deux tempêtes, Harvey et Irma, font froid dans le dos. Mais sont-elles pas liées au réchauffement climatique, c’est-à-dire au fait que la température sur Terre augmente parce que les humains polluent ? J’ai mené mon enquête.

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Bienvenue à la Petite Rockette

Il y a quelques jours, je me baladais incognito dans les rues de Paris (j’avais mis un chapeau et des lunettes de soleil) quand je suis tombé sur une drôle de boutique. La Petite Rockette, disait l’enseigne. Je me suis glissé à l’intérieur. Il y avait plein d’objets de toutes sortes autour de moi : vêtements, livres, meubles, jouets… Un type aux cheveux longs attachés en queue de cheval s’est approché de moi et m’a demandé s’il pouvait me renseigner. Je lui ai demandé où j’étais et il m’a expliqué qu’il s’agissait d’une ressourcerie. J’ai dû faire une drôle de tête, parce qu’il a rigolé et a précisé : « Ici, les gens nous apportent des objets dont ils ne se servent plus parce qu’ils n’en veulent plus ou qu’ils sont cassés. On les remet en état et on les revend pour pas très cher. Ça évite de jeter et donc de polluer. » Ensuite, il m’a dit qu’il s’appelait Martin et il m’a même proposé de faire une petite visite.

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Nous on se retrouve dans quinze jours, et d’ici là, on peut aussi être en contact sur Facebook.