Donald Trump n'exclut pas de "détruire totalement la Corée du Nord"
Le président américain Donald Trump s'en est fermement pris mardi devant l'ONU à la Corée du Nord, un "régime vicieux", menaçant de "détruire totalement" ce pays en cas d'attaque de Pyongyang.
C'est la phrase qui restera de son premier discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies à New York. Donald Trump a menacé de "détruire totalement" la Corée du Nord. "Si nous sommes forcés de nous défendre, ou de défendre nos alliés, nous n'aurons pas d'autre choix que de détruire totalement la Corée du Nord", a-t-il déclaré appelant à nouveau le leader de Pyonyang "Rocket Man" (l'homme-fusée). Donald Trump avait déjà surnommée Kim-Jong-un de cette manière sur son compte Twitter dimanche.
Trump vows U.S. will "totally destroy" North Korea if pushed, says "Rocket Man is on a suicide mission" pic.twitter.com/3w0Xf8LIx4
— Mashable News (@MashableNews) September 19, 2017
Après la Corée du Nord, l'Iran et le Venezuela
Quelques minutes plus tôt, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait souligné que la solution avec Pyongyang "devait être politique" et qu'il ne fallait pas sombrer dans "la guerre". "J'appelle le Conseil de sécurité à maintenir son unité" dans la crise avec ce pays, a ajouté Antonio Guterres, en ouvrant formellement à New York l'Assemblée générale annuelle des Nations unies qui réunit 193 Etats. "Seule l'unité permettra de dénucléariser la péninsule coréenne et (...) créer la possibilité d'un engagement diplomatique pour résoudre la crise".
Dans le reste de son discours, Donald Trump s'en est pris violemment à l'Iran et au Venezuela. L'accord nucléaire conclu avec l'Iran est "un des pires auquel les Etats-Unis aient jamais participé" et représente un "embarras" pour eux, a lancé mardi le président américain. "Nous ne pouvons pas laisser un régime meurtrier continuer ses activités déstabilisatrices (...) et nous ne pouvons pas respecter un accord s'il sert à couvrir l'éventuelle mise en place d'un programme nucléaire", a déclaré Donald Trump, qualifiant l'Iran d'"Etat voyou" et de "dictature corrompue".
Sur le Venezuela, il a qualifié la situation "d'inacceptable" dans une "dictature socialiste". "Le problème du Venezuela n'est pas que le socialisme y a été mal appliqué mais trop bien appliqué", a-t-il affirmé." Nous ne pouvons pas rester sans rien faire. En tant que voisin et ami responsable, nous devons avoir un but" pour les Vénézuéliens : "récupérer leur liberté, remettre le pays sur les rails et regagner la démocratie", a-t-il ajouté, en se disant prêt à "de nouvelles actions", sans préciser lesquelles.
« Nous avons besoin d’une vague rouge » : Elon Musk apporte son soutien aux républicains américains
Sur son réseau social X, Elon Musk a apporté une nouvelle fois son soutien au camp de Donald Trump. Le milliardaire espère une « vague rouge » lors de l’élection présidentielle américaine qui se tiendra le 5 novembre, sinon, « l’Amérique est foutue ».
États-Unis : l’immigration clandestine fait débat en pleine campagne électorale
TRIBUNE. Une loi controversée du Texas qui criminalise les entrées illégales à la frontière avec le Mexique a de nouveau été suspendue, ce mardi 19 mars. L’historien André Kaspi, spécialiste reconnu des États-Unis, revient sur cette bataille judiciaire et politique qui tend les débats avant la présidentielle.
Élection présidentielle américaine : l’ancien vice-président Mike Pence ne soutiendra pas Donald Trump
Alors que l’élection présidentielle américaine se tient le 5 novembre prochain, Donald Trump ne sera pas soutenu par son ancien vice-président, Mike Pence, d’après une interview accordée vendredi à la chaîne américaine Fox News.
Présidentielle américaine : enfin en campagne, Joe Biden veut reconquérir les minorités
« Finir le travail » : voilà le slogan du candidat démocrate à sa réélection. En tournée dans les États clés, ce dernier veut séduire Noirs et Latinos qui commencent à échapper à la gauche américaine.
Texas : la première université « anti-woke » va ouvrir ses portes
Afin de lutter contre l’idéologie woke, des professeurs créent leur propre université.