AGRESSION Agression de Bosse : le suspect dépose plainte

L'homme conteste la version des faits donnée par le champion du monde du 800 mètres Pierre-Ambroise Bosse.
AFP - 20 sept. 2017 à 12:20 | mis à jour le 20 sept. 2017 à 14:17 - Temps de lecture :
L'athlète Pierre-Ambroise Bosse, sacré au dernier championnat du monde, a été victime d'une agression fin août. Photo AFP
L'athlète Pierre-Ambroise Bosse, sacré au dernier championnat du monde, a été victime d'une agression fin août. Photo AFP

L’homme mis en examen début septembre dans le cadre de l’enquête sur l’agression dont a été victime Pierre-Ambroise Bosse, champion du monde de 800 m, le 27 août à Gujan-Mestras (Gironde) a déposé plainte contre l’athlète.

Le suspect, un homme de 24 ans, qui a été placé sous contrôle judiciaire, a déposé plainte dès sa garde à vue pour «violences volontaires avec arme», a expliqué Me Arnaud Dupin, confirmant une information du quotidien Sud Ouest.

Une canette de bière jetée ?

L’homme, sans casier judiciaire, consteste la version des faits données par Pierre-Ambroise Bosse et s’il reconnaît avoir donné un coup de poing à l’athlète sur un parking, il nie toute gifle à travers la portière du véhicule du champion.

Selon Me Dupin, l’altercation a commencé lorsque l’athlète s’est dirigé vers son client qui se tenait aux abords de son propre véhicule sur le parking, puis Pierre-Ambroise Bosse lui a jeté à la tête une cannette de bière qu’il a esquivée avec le bras, ce qui lui a occasionné un hématome. C’est après que son client aurait donné un coup de poing au sportif.

«Mais le déclencheur, c’est le jet de cette cannette de bière», assure Me Dupin, qui dit ne pas savoir pourquoi Pierre-Ambroise Bosse «s’est focalisé sur mon client».

Nombreux coups donnés par plusieurs personnes

Pierre-Ambroise Bosse avait expliqué aux enquêteurs avoir reçu une gifle à travers la portière de sa voiture alors qu’il était en train de partir, puis avoir reçu de nombreux coups au visage donnés par plusieurs personnes alors qu’il était sorti de son véhicule.

L’agresseur présumé a été mis en examen trois jours plus tard et une information judiciaire ouverte pour «violences en réunion» afin de retrouver d’autres suspects. L’athlète, qui a subi 18 jours d’incapacité totale de travail (ITT), a assuré avoir failli perdre l’usage d’un oeil lors de cette agression.