Sur l'île d'Oléron, un McDonald's sème la discorde

Depuis trois ans, le maire écologiste de Dolus refuse d'accorder un permis de construire à la chaîne de restaurants, rapporte "Le Parisien".

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Le village de Dolus, situé sur l'île d'Oléron.
Le village de Dolus, situé sur l'île d'Oléron. © BRUNO BARBIER

Temps de lecture : 1 min

Voilà bientôt dix ans que McDonald's essaie d'ouvrir un restaurant sur l'île d'Oléron. En 2014, l'enseigne a jeté son dévolu sur la commune de Dolus-d'Oléron (Charente-Maritime), un village d'un peu plus de 3 000 habitants, rapporte Le Parisien. Pour ce projet, l'entreprise de restauration rapide s'est associée à une SCI familiale qui possède sur place une parcelle de 1 750 mètres carrés. L'affaire semblait bouclée. Mais le maire en a décidé autrement.

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Par trois fois, entre 2014 et 2016, cet ancien militant de Greenpeace a refusé de délivrer un permis de construire. À ceux qui l'accusent d'adopter une posture purement idéologique et de faire du « racisme commercial », Grégory Gendre affirme qui s'est basé sur des critères « techniques et urbanistiques ». Selon lui, le fast-food pourrait générer un passage de « 100 à 120 véhicules par heure, à midi et le soir ». «  L'été, nous n'avons pas la place de mettre autant de véhicules à Dolus  », confie l'édile au Parisien.

Annulation des trois arrêtés

Après trois ans de bataille, McDonald's et la SCI impliquée dans le projet ont fini par saisir le tribunal administratif de Poitiers (Vienne). Il devait rendre son verdict jeudi. Dans ses conclusions, le rapporteur public a rappelé que tous les services de l'État étaient favorables à la délivrance d'un permis de construire. Le projet serait également compatible avec le plan local d'urbanisme (PLU), poussant le juriste à demander l'annulation des trois arrêtés de refus de permis de construire et la condamnation de la commune à 2 000 euros de dommages et intérêts.

Dans le cas où la justice lui donnerait tort, le maire de Dolus-d'Oléron a d'ores et déjà prévenu qu'il envisageait de faire appel.

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Commentaires (15)

  • Skyrunnernumber1

    Encore un ayatollah écolo. Belle conception de la démocratie, ce triste énergumène. Encore un copain de Maduro ?

  • freegirl.

    Même si les baraques à frites sentent l'huile, elles font partie du folklore des vacances. Rien avoir avec MacDo, sa construction et son enseigne qui dénature l'environnement... Et oui, que de bons souvenirs à la Cotînière à choisir ses fruits de mer et ses poissons... Miam !

  • Illitch

    Loin de moi d'être écolo-crado mais je soutiens le maire de Dolus-Oleron. Pas de McDo sur l'île d'Oleron. Le mieux est d'aller à La Cotiniere et de s'acheter des fruits de mer ou du poisson vendu à la criée. À quoi bon des burgers et du graillon dans cette sublime île.