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Afrique du Sud

Afrique du Sud: les nouvelles formes du trafic de cornes de rhinocéros

Vendredi 22 septembre avait lieu la Journée internationale du rhinocéros. Une journée particulièrement suivie en Afrique du Sud, qui abrite près de 70% de cette espèce menacée d'extinction. Sa corne se négocie plus chère que l'or ou la cocaïne sur le marché noir asiatique, où elle est réputée pour de supposées vertus curatives jamais prouvées par la science. Et pour cela, les braconniers utilisent des techniques toujours plus à la pointe de la technologie.

Un rhinocéros dans le Pilanesberg National Park en Afrique du Sud.
Un rhinocéros dans le Pilanesberg National Park en Afrique du Sud. REUTERS/Mike Hutchings
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On estime à 20 000 le nombre de rhinocéros en Afrique du Sud.  En moyenne 1 000 bêtes sont tuées chaque année. A ce rythme-là, l'espèce pourrait s'éteindre d'ici 20 ans.

Les braconniers rivalisent d'ingéniosité pour échapper aux contrôles des rangers.  Certains acquièrent même des hélicoptères pour se rendre plus rapidement dans les réserves naturelles.

Un nouveau subterfuge a été détecté cette semaine. La police sud-africaine a découvert un atelier clandestin à Johannesburg qui découpait les cornes de rhinocéros sous forme de bijoux. Moins visibles et moins lourdes, les cornes deviennent quasiment impossibles à détecter pour les douaniers. « Qui va arrêter dans un aéroport une personne qui porte un bracelet et un collier ? » se demande un responsable d'une ONG de protection des rhinocéros.

Jusque-là, les cornes étaient systématiquement transportées entières ou coupées en deux. Ce genre de techniques montre le niveau de sophistication des braconniers aujourd'hui.

Alors, la justice sud-africaine montre l'exemple. Elle a condamné un Mozambicain début septembre à 20 ans de prison. Une peine record qui doit servir d'exemple aux autres.

Les parcs naturels réagissent aussi. Le Kruger Park a testé la mise en place de drones pour pouvoir étendre la zone de surveillance. Plus radical, le parc de Sabi Sand a lui décidé d'empoisonner les cornes de rhinocéros. Quiconque en utiliserait la poudre se verra intoxiqué.

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