Un Melunais de 46 ans comparaissait ce vendredi 22 septembre, au tribunal correctionnel, pour des violences conjugales.
Les faits avaient été commis à plusieurs reprises. Le couple, marié depuis 14 ans, a une fillette de 10 ans.
Violences
En 2012, l’épouse avait déposé une première plainte, qu’elle avait finalement retirée. L’affaire avait fini en médiation pénale.
Mais en 2016, le père violent avait donné des coups de pieds et de poing à la victime, qui avait eu 6 jours d’incapacité de travail. Puis en janvier 2017, il lui avait mordu la main et l’avait bousculée au sol, ce qui lui avait valu 8 jours d’ITT.
Depuis ces faits, l’individu avait été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître au domicile conjugal. Ce qui ne l’avait pas empêché de dégrader le véhicule de sa femme, ainsi que la serrure de la porte d’entrée et les volets.
« Elle m’a délaissé, elle était trop souvent avec sa copine, a tenté de se justifier le prévenu à la barre. Elle me manque, je ne peux pas vivre sans elle ».
« Ma cliente vit dans la peur, avec les volets fermés »
« Cet homme a des explications centrées sur lui-même, sans aucune remise en question, alors que ma cliente vit dans la peur, avec les volets fermés », a souligné pour sa part l’avocat de la partie civile, Me Fatthi Irguedi.
Condamnation
Le tribunal a prononcé une peine de 12 mois de prison dont 6 ferme, avec mise à l’épreuve durant 3 ans. L’époux violent aura interdiction de paraître au domicile.
Il devra par ailleurs suivre des soins, travailler et indemniser la victime.