Agnès Buzyn à Paris, le 28 juillet 2017

Agnès Buzyn souhaite revaloriser les aides à la garde d'enfant perçues par les familles les plus modestes.

afp.com/bertrand GUAY

Le gouvernement fait un geste en direction des familles modestes. La ministre de la santé Agnès Buzyn a annoncé ce mardi sur BFMTV une augmentation de 30% de l'allocation mensuelle de garde d'enfant pour les familles monoparentales modestes. La hausse pourrait atteindre 138 euros mensuels pour les familles plus pauvres.

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"Aujourd'hui il y a trois millions d'enfants par mois qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, beaucoup d'entre eux vivent dans des familles monoparentales", a souligné Agnès Buzyn, en expliquant que ces familles ont des difficultés d'accès aux crèches et de ce fait, parfois aussi, au travail.

"Il y aura des mesures pour l'accès à la garde d'enfant, une augmentation de 30% de l'allocation qui est donnée à ces familles pour accéder à la garde. Ce sera une augmentation de plus de 130 euros pour certaines familles, pour aller à un global de 600 euros d'aide données à ces familles monoparentales. (C'est) plus 138 euros par mois pour accéder à une garde d'enfant pour ces familles en grande difficulté", a-t-elle détaillé.

D'autres mesures de soutien

Ce dernier cas de figure correspond aux familles monoparentales avec deux enfants - dont un de moins de trois ans - dont les ressources annuelles sont inférieures à 32 800 euros, indique à L'Express l'entourage d'Agnès Buzyn.

La ministre a indiqué que cette augmentation de l'allocation destinée à la garde d'enfant s'ajouterait à "des mesures autour du complément familial majoré, autour de l'allocation de soutien familial, qui va être revalorisée au dessus de l'inflation" ainsi qu'au "dégel" des "primes de naissance", qui seront adossées à l'inflation.

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