CHÔMAGE - On connaît tous quelqu'un qui l'a fait. Que ce soit pour changer de vie ou pour sortir du chômage, dont les chiffres du mois d'août sont annoncés ce mardi 26 septembre, la reconversion professionnelle n'est plus un phénomène marginal.
Mais qu'elle soit subie, ou choisie, comme dans le cas de Fati, la reconversion peut faire peur. Malgré tout, à 30 ans passés, lassée par la "paperasse" et le "travail de bureau" d'assistante juridique, la jeune femme a sauté le pas. Elle est devenue plombière.
Diplôme en poche et quelques stages plus tard, la jeune femme s'est retrouvée propulsée chef de chantier. Vu de l'extérieur, "tout s'est bien passé", mais ce sont des mois passés à ne "plus dormir", à "fumer deux paquets de clopes par jour" à cause d'un trop grand stress lié à ses responsabilités. Fati a finalement décidé, une fois le chantier terminé, d'arrêter la plomberie.
Si cette lourde expérience l'a poussée à revenir à son ancien job, la jeune femme en garde pourtant un souvenir positif. Un an après la fin de ce chantier qui l'a menée près du burn-out, elle a finalement compris quelle "place" elle souhaitait donner à sa vie professionnelle par rapport à sa vie personnelle. "Le changement, c'est à l'intérieur que ça se passe", confie-t-elle dans notre vidéo en tête d'article.
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