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Édouard Philippe était attendu au tournant pour sa prestation de rentrée à L'émission politique, sur France 2, ce jeudi 28 septembre. Le clou du spectacle devait être son duel avec Jean-Luc Mélenchon. Las ! Les deux hommes ont échangé sur un ton que l'on pourrait qualifier de policé. Mais c'est sur un autre sujet que le Premier ministre a assuré le service minimum : « Vous avez parlé des yachts, des jets, vous auriez pu parler des œuvres d'art, des bijoux, a-t-il répondu à une question de François Lenglet concernant la modification de l'impôt sur la fortune. Je l'assume, notre objectif, c'est de faire en sorte que le capital reste en France et même d'attirer des gens riches. » L'explication risque de se révéler insuffisante.
Pour favoriser les investissements productifs...
N'est pas lié l'économie réelle ? Rendent-ils comptent que ces machines sont conçues commercialisées et fabriquées par de vraies sociétés avec des vrais ouvriers, des vrais ingénieurs et des vrais commerciaux qui touchent de vrais salaires ? Et qui payent des vraies charges sociales et des vrais impôts ? Quelqu'un peut m'expliquer ce qui est irréelle dans ce concept ? Hormis les jaloux maladifs pour qui tout ce qu'ils ne possèdent pas est considéré comme ostentatoire, je ne vois pas comment on peut taxer (!) ce genre de dépense comme irréelle, surtout quand des pans entiers de l'économie en dépendent ! C'est quand même cocasse….
Il s'agirait de créer une nouvelle usine à gaz pour calmer la soif de justice sociale, plus exactement de vengeance sociale de tous ces électeurs de gauche, qui se sentent offensés, humiliés par tant de "yachts", de "grosses cylindrées", qui sont autant d'insultes à leur modestie... Comme je l'ai souvent expliqué, la gauche française, la dernière marxiste d'Europe, est parvenue à faire d'un vice, la jalousie, l'envie de l'argent de l'autre, une vertu : elle appelle cela le "partage", la "justice sociale", la "solidarité", "l'égalité sociale". En réalité, la gauche fait appel aux instincts les plus vils, de haine sociale, pour conquérir le pouvoir politique et le garder, comme à l'époque dans les pays de l'Est, en particulier grâce à de très puissants relais que sont l'Eduction Nationale, les syndicats et les médias.
Considérer que rouler dans une belle voiture est "ostentatoire", est une véritable aberration et pire encore, pouvoir imaginer, comme certains ministres en ont émis l'idée, que l'Etat pourrait punir fiscalement ceux qui osent user de ces signes "ostentatoires", est une monstruosité économique !
Rendez-vous compte, ce raisonnement signifierait que les français, au XXIème siècle, seraient condamnés à rouler en Logan et que les belles voitures, déjà si peu répandues en France et pour cause... , seraient définitivement bannies de ce paradis socialiste. Seuls les voisins européens et en particulier, les allemands, seraient autorisés à prospérer, à rouler, à exporter leurs belles Mercedes, BMW, seuls les anglais seraient autorisés à fabriquer, rouler et exporter leurs belles Rolls, Jaguar, Range Rover ! La taxe sur l'automobile haut de gamme, "ostentatoire", existe déjà en France, elle s'appelle improprement "malus écologique", fixé à 10500 euros pour 2018, outre le prix de la carte grise (au bas mot 1500 euros minimum), soit un ticket d'entrée pour ces véhicules de 12000 euros ! Voyez le résultat en termes économiques, en comparaison avec l'Allemagne...
Est le seul client qui peut payer le prix pour un objet de qualité fabriqué en France. Avec des coûts de main d'œuvre élevés, des prélèvements sociaux pléthoriques, et des impôts hallucinants, le marché du luxe, ou dans une moindre mesure celui du high-tech, sont les seuls où une entreprise française peut rester compétitive ! Au lieu de les faire fuir il faut les inciter à venir dépenser leur argent ici ! Si un riche a envie se la jouer bling-bling, ou plus sérieusement d'investir dans un objet de qualité, il faut lui donner envie de venir dépenser son argent en France, un pays qui a quand même encore quelques arguments à faire valoir en termes d'image. Par ailleurs, franchement, en quoi ça gène de voir quelqu'un qui a réussi sa vie et qui peut se payer un yacht ? A part incommoder quelques jaloux maladifs, le nombre de badauds que l'on voit le long des quais en train d'admirer ce genre de création laisse supposer (espérer ?) que ces malades sont très minoritaires.