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Le climat est particulièrement tendu autour de l'organisation, dimanche 1er octobre, du référendum sur l'indépendance de la Catalogne, interdit par l'État espagnol. Alors que des militants indépendantistes ont occupé vendredi de nombreux bureaux de vote et que des milliers de personnes ont manifesté samedi matin à Madrid pour l'unité de l'Espagne, c'est au tour de Google de se retrouver au cœur d'une polémique. Comme le raconte le Huffington Post, le géant américain a reçu une injonction du tribunal supérieur de justice de Catalogne lui demandant de supprimer de sa plateforme Google Play une application de localisation des bureaux de vote pour la consultation de dimanche nommée « On Votar 1-Oct ».
Il n'en a pas fallu davantage pour que les critiques se multiplient envers Google et la justice espagnole, qui a motivé cette décision par l'inconstitutionnalité du référendum. Dans les rangs indépendantistes, les réactions ont été nombreuses et ont trouvé un porte-parole particulièrement médiatique en la personne de Julian Assange. Le fondateur de WikiLeaks, qui avait déjà évoqué quelques heures plus tôt la « guerre internet » qui sévit en Catalogne, a partagé samedi matin un visuel détournant le logo de Google pour dénoncer une censure de l'État espagnol.
#Catalans respond to Google censoring their voting location app on behalf of the Spanish state pic.twitter.com/uTAssO4PIh
— Julian Assange (@JulianAssange) 30 septembre 2017
1 300 bureaux de vote sous scellés
S'il a désactivé son application pour l'Espagne, celle-ci reste cependant disponible dans d'autres pays comme la France. À quelques heures du vote, la tension se fait de plus en plus vive autour des 2 315 bureaux de vote supposés accueillir les Catalans dimanche. La justice espagnole en a d'ailleurs placé 1 300 sous scellés et a ordonné à la police régionale de surveiller leur entrée et de saisir tout matériel électoral susceptible d'y être introduit.
Comparer la Catalogne avec le Berry ? Vous y allez fort non ?
Coûte que coûte, l'Espagne veut garder son ouverture sur la Méditerranée avec le
port de Barcelone. La Catalogne en a ras-le-bol de travailler et de payer pour la Mo-
narchie, le pouvoir central de Madrid et les les généralités qui perçoivent les aides.
Quand comprendra-t-on que l'Allemagne ne peut pas être encore un tout, comme la Yougoslavie d'hier, l'Italie du Nord aujourd'hui par rapport à celle du sud, l'Irlande du Sud par rapport à celle du Nord, la Wallonie et la Flandres, pour les Etats récents.
Seuls les vielles nations, comme la France, peuvent s'opposer à des désirs séparatistes par rapport à des intégrations récentes : Nice, la Savoie, la Corse. Seule la dernière qui coûte une fortune pourrait suivre le sort royal de la Louisiane ou du Canada.
Les mêmes qui disent bravo aux kurdes disent l’inverse ici.
Qui a raison ?
Ça me rappelle des temps anciens (1959, j’étais en seconde A’) de ma jeunesse, où quelques copains, jeunes de Châteauroux, faisaient des discours pour l’indépendance du Bas-Berry. Nous avions des discussions sérieuses, amicales et ardues, car nous qui étions (sommes) du Haut-Berry ne voulions pas de cette indépendance.