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RCA

RCA: appel urgent à une aide humanitaire pour la région de Bocaranga.

En République centrafricaine (RCA), une semaine après l'attaque de la ville de Bocaranga, au nord-ouest du pays, par le groupe armé 3R, du général Sidiki, les députés issus de cette circonscription lancent un cri d'alarme. Ils demandent à la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) mais aussi aux autorités centrafricaines de réagir et venir en aide aux populations qui ont massivement fui la ville depuis l'arrivée de ce groupe armé.

En RCA, la crise est à la fois sécuritaire et humanitaire. Ici, des déplacés au PK5, à Bangui, en mars 2014.
En RCA, la crise est à la fois sécuritaire et humanitaire. Ici, des déplacés au PK5, à Bangui, en mars 2014. REUTERS/Siegfried Modola
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La situation humanitaire est catastrophique pour les 30 000 personnes qui ont fui Bocaranga depuis que la ville a été investie par le groupe armé 3R. Joint par RFI, Anicet-Georges Dologuélé, député de Bocaranga et président de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA), précise que les milliers de déplacés des villes alentour qui étaient venus se réfugier à Bocaranga ont repris la fuite, à pied.

« Ce sont des hordes entières de personnes avec femmes, enfants, vieillards, malades, femmes enceintes. Ce sont pas moins de 30 000 personnes qui sont sorties de cette ville à ce moment-là et qui marchent à pied depuis 200 km, sans eau, sans nourriture et sans soins. C’est vraiment dramatique », alerte-t-il.

Ce député de Bocaranga précise par ailleurs que tout ceci se passe pendant la saison des pluies, ce qui aggrave encore plus la situation.

« Il pleut tous les jours et ces gens ont besoin, par conséquent, d’une assistance humanitaire urgente », insiste-t-il.

Anicet-Georges Dologuélé rappelle entretemps que les humanitaires ont tellement été menacés par ces groupes armés, ces derniers temps, qu’ils ont dû se réfugier ailleurs ou bien restreindre leurs activités.

« Donc, tout cela tombe bien mal et le gouvernement, n’ayant pas de réactivité, n’est pas capable, aujourd’hui, militairement de répondre à ce type de situation. Ceci étant, il y a quand même un minimum d’organisation pour porter assistance aux populations, en attendant que les organisations humanitaires prennent le relai », appelle-t-il.

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