Les ultimes confessions de Jean Anouilh au Figaro Magazine en mars 1986
LES ARCHIVES DU FIGARO - Un an avant sa mort, l’auteur dramatique, qui n’aimait pas les journalistes, accordait au Figaro Magazine une interview exclusive.
«Je suis un rigolo misanthrope. La noirceur me fait marrer». Le 3 octobre 1987 le dramaturge Jean Anouilh meurt à l’hôpital de Lausanne en Suisse, des suites d’une crise cardiaque. Auteur à succès -il reste un demi-siècle à l’affiche- il écrit une quarantaine de pièces, qu’il qualifie de «noires, roses, grinçantes, costumées». Et fait la mise en scène de la plupart de ses pièces. Traduit dans le monde entier, il entre dans la Pléiade vingt ans après sa mort.
Sa disparition fait grand bruit dans les journaux: tantôt vénéré, tantôt dénigré. Ce solitaire qui vit en reclus, loin des honneurs et des mondanités, a la réputation d’être un caractère difficile, pessimiste et grinçant. Mais ceux qui l’ont côtoyé -comme Michel Galabru ou Bernard Blier- évoquent sa gentillesse, tendresse, générosité, courtoisie et fidélité.
Une vie consacrée au théâtre
L’académicien André Roussin écrit dans Le Figaro du 5 octobre 1987: «Et, pourtant, ce misanthrope toujours si difficile à joindre et surtout à retenir pouvait être d’une cordialité…
ilebizard
le
On commençait à oublier Anouilh et ce bel article très complet nous le fait revivre. Merci.
Frankie001
le
Bel interview