Rugby, Challenge européen. Stade Français, long périple et courte défaite !

Les joueurs de la capitale disputaient ce samedi leur premier match de Challenge européen contre le club russe de Krasny Yar. A plus de 7 000 km de chez eux ! Ils ramènent une petite défaite (34-29) dans leurs bagages...

Rugby, Challenge européen. Stade Français, long périple et courte défaite !

    Ce samedi, à 10 heures françaises (15 locales), le Stade Français a affronté Krasny Yar, à Krasnoïarsk, en Russie. Au coup d'envoi de ce premier match de Challenge européen, le thermomètre indiquait environ trois degrés, dans la ville de Sibérie située à 500 km au Nord de la Mongolie.

    Et les joueurs parisiens se sont finalement inclinés 34-29 avec une équipe, certes privée de nombreux titulaires, mais cet échec fait tout de même un peu mal au moral. Le Stade Français a inscrit quatre essais par Ensor, Arias (2) et Bouhraoua, les adversaires en ont marqué cinq.

    Le club français avait déjà connu la neige à Bucarest il y a deux ans. Cette fois, il a donc hérité d'une interminable périple, tout comme les Bordelais victorieux (55-17), ce vendredi, de l'autre club de la ville russe, Enisei-STM.

    Les Parisiens sont arrivés mercredi vers 4h30 du matin après avoir décollé de Roissy mardi midi. Onze heures de voyage pour arriver « un peu à l'autre bout du monde » comme le remarquait, avant le départ, Arthur Coville, le demi de mêlée remplaçant (Bouhraoua débutera). « C'est un voyage dont on va se souvenir, ajoutait-il. On essaie de retirer le côté positif. On se dit que c'est atypique, qu'on ne l'a jamais fait. Mais on sait que ça sera long et barbant. On va manger des sandwichs pendant deux jours ! »

    « On n'y va pas pour rigoler non plus»

    Mais Coville précisait aussi : « On n'y va pas pour rigoler non plus. En plus, là-bas, c'est le match de l'année, face aux champions, pour leur première participation. »

    Guidé par Julien Arias promu capitaine, le Stade Français tentera d'éviter « de faire un match de merde » comme le glisse Coville qui n'ose imaginer le moral des siens en cas d'échec. Pour éviter ça, « il va falloir être très costaud durant les vingt premières minutes, dit-il. Ne pas trop faire du hourra rugby. Il faut bien leur montrer dès le début qu'on n'est pas venu pour faire n'importe quoi ».