POLITIQUE - "Je ne suis pas une amie proche de Raquel Garrido". Si Clémentine Autain s'est montrée solidaire à l'égard de l'oratrice de la France insoumise en dénonçant "l'acharnement" dont elle ferait l'objet, la députée de Seine-Saint-Denis a également pris ses distances, en exprimant le malaise que cette affaire provoquait chez les militants.
Invitée sur BFMTV ce vendredi 13 octobre, Clémentine Autain, députée membre du groupe présidé par Jean-Luc Mélenchon, a souligné que la polémique n'aurait pas lieu d'être si l'avocate s'était montrée exemplaire. "Je vous le dis franchement, oui il faut payer ses impôts, oui il faut payer ses cotisations", a d'abord expliqué Clémentine Autain, précisant toutefois qu'elle ne connaissait pas les "détails" de l'histoire.
Relancée sur la façon dont étaient perçues ces affaires en interne, l'élue insoumise a concédé que le cas de Raquel Garrido posait problème. "Oui, la polémique et la place prise par ces questions désarçonnent les militants", a affirmé Clémentine Autain, avant d'admettre: "oui, ça dessert le mouvement" (vidéo ci-dessous).
Comme le révélait Le HuffPost, le cas de Raquel Garrido pose un cas de conscience aux militants insoumis, tiraillés entre la défense d'une camarade et le respect de l'intégrité doctrinale du mouvement. En interne, les militants ont été nombreux à exprimer leur malaise, que ce soit après les révélations du Canard Enchaîné, les clashs avec des vedettes du petit écran ou encore ses règlements de compte sur le Snapchat de Jeremstar.
Ce vendredi, le député Alexis Corbière, époux de Raquel Garrido, s'est défendu face aux critiques qui lui reprochent d'occuper un logement social. "Depuis le mois de juin, j'ai dit que je partais, je me suis mis en situation pour partir", a-t-il affirmé.
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