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L’Himalaya dans l’objectif de Matthieu Ricard

portfolio Découvrez un choix d’images tirées du nouveau livre du plus célèbre moine bouddhiste français, paru aux Editions de La Martinière.

Publié le 13 octobre 2017 à 14h48, modifié le 13 octobre 2017 à 15h06
  • « La coiffe noire que porte ce danseur est riche en symboles. Sa base représente le mandala du vent qui soutient l’univers selon l’ancienne cosmologie bouddhiste. Le dôme de la coiffe est le mont Mérou, l’axe du monde. Le crâne que tient le  danseur représente la mort de l’ego et des pensées négatives », écrit Matthieu Ricard dans son ouvrage.

    Népal, 2015

    « La coiffe noire que porte ce danseur est riche en symboles. Sa base représente le mandala du vent qui soutient l’univers selon l’ancienne cosmologie bouddhiste. Le dôme de la coiffe est le mont Mérou, l’axe du monde. Le crâne que tient le  danseur représente la mort de l’ego et des pensées négatives », écrit Matthieu Ricard dans son ouvrage. MATTHIEU RICARD

  • « Les moines volants du Toit du monde devant l’océan Atlantique au cours d’une tournée européenne de danses sacrées. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’un montage, mais bien d’un seul cliché de sept moines du monastère de Shechen, qui sautent de concert. »

    Tibet, 1997

    « Les moines volants du Toit du monde devant l’océan Atlantique au cours d’une tournée européenne de danses sacrées. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’un montage, mais bien d’un seul cliché de sept moines du monastère de Shechen, qui sautent de concert. » MATTHIEU RICARD

  • « A l’occasion du retour au Tibet oriental d’un maître spirituel, la population de la vallée de son monastère, Dzongsar, lui offre une réception grandiose qui donne lieu à des scènes hors du temps de foules, de cavaliers, de jeux et de danses. »

    Tibet oriental, 2004

    « A l’occasion du retour au Tibet oriental d’un maître spirituel, la population de la vallée de son monastère, Dzongsar, lui offre une réception grandiose qui donne lieu à des scènes hors du temps de foules, de cavaliers, de jeux et de danses. » MATTHIEU RICARD

  • « Au crépuscule, des moines reçoivent en procession un grand maître, Trulshik Rinpoché, venu en pèlerinage en Inde, à Bir. »

    Inde, 2004

    « Au crépuscule, des moines reçoivent en procession un grand maître, Trulshik Rinpoché, venu en pèlerinage en Inde, à Bir. » MATTHIEU RICARD

  • « Chevaux sous les nuages, à 4 800 mètres, à Bayang, sur la route du mont Kaïlash, dans l’ouest du Tibet. Lorsque j’ai vu ces nuages qui touchaient presque la terre, j’ai demandé au conducteur de faire une halte. A peine avais-je traversé la route et couru pour me placer au bon endroit, avant que cette lumière magique ne disparaisse, que les chevaux sont arrivés au galop en bonus. »

    Tibet de l'ouest, 1998

    « Chevaux sous les nuages, à 4 800 mètres, à Bayang, sur la route du mont Kaïlash, dans l’ouest du Tibet. Lorsque j’ai vu ces nuages qui touchaient presque la terre, j’ai demandé au conducteur de faire une halte. A peine avais-je traversé la route et couru pour me placer au bon endroit, avant que cette lumière magique ne disparaisse, que les chevaux sont arrivés au galop en bonus. » MATTHIEU RICARD

  • « Des moines du monastère de Shechen, les joues rosies par le vent glacé du Tibet oriental, forment un convoi de cavaliers pour accueillir un grand maître spirituel, Dilgo Khyentsé Rinpoché, qui fut l’un des maîtres du dalaï-lama à son retour au pays après trente ans en exil. Leurs chapeaux blancs, faits de coton et de bambou, sont portés en signe traditionnel de bienvenue. Ils s’apprêtent à escorter Khyentsé Rinpoché sur les 15 derniers kilomètres de la route qui mène au monastère. »

    Tibet oriental, 1985

    « Des moines du monastère de Shechen, les joues rosies par le vent glacé du Tibet oriental, forment un convoi de cavaliers pour accueillir un grand maître spirituel, Dilgo Khyentsé Rinpoché, qui fut l’un des maîtres du dalaï-lama à son retour au pays après trente ans en exil. Leurs chapeaux blancs, faits de coton et de bambou, sont portés en signe traditionnel de bienvenue. Ils s’apprêtent à escorter Khyentsé Rinpoché sur les 15 derniers kilomètres de la route qui mène au monastère. » MATTHIEU RICARD

  • « Un moine médecin prend le pouls d’une petite tibétaine nomade, dans une clinique construite par notre association humanitaire Karuna-Shechen. Le portrait de cette petite fille est devenu le symbole de nos projets, dans nos brochures et notre site Web. Nous aidons aujourd’hui plus de 300 000 personnes par an en Inde, au Népal et au Tibet, dans le domaine de la santé, de l’éducation et des services sociaux. »

    Tibet, 2005

    « Un moine médecin prend le pouls d’une petite tibétaine nomade, dans une clinique construite par notre association humanitaire Karuna-Shechen. Le portrait de cette petite fille est devenu le symbole de nos projets, dans nos brochures et notre site Web. Nous aidons aujourd’hui plus de 300 000 personnes par an en Inde, au Népal et au Tibet, dans le domaine de la santé, de l’éducation et des services sociaux. » MATTHIEU RICARD

  • « Au petit matin, j’allais faire mes ablutions sur la rive du fleuve Dzatchou (qui devient le Mékong en dehors du Tibet), lorsque je suis tombé sur cette scène de chevaux et de drapeaux à prières dans la lumière du levant. »

    Tibet oriental, 2016

    « Au petit matin, j’allais faire mes ablutions sur la rive du fleuve Dzatchou (qui devient le Mékong en dehors du Tibet), lorsque je suis tombé sur cette scène de chevaux et de drapeaux à prières dans la lumière du levant. » MATTHIEU RICARD

  • « Deux moines font le tour la montagne sacrée de l’Amnye Machen (6 280 mètres) en plein hiver dans la province du Golok où il fait – 25 °C. Il faut cinq jours pour accomplir ce pèlerinage et passer deux cols à près de 5 000 mètres. »

    Tibet, 2016

    « Deux moines font le tour la montagne sacrée de l’Amnye Machen (6 280 mètres) en plein hiver dans la province du Golok où il fait – 25 °C. Il faut cinq jours pour accomplir ce pèlerinage et passer deux cols à près de 5 000 mètres. » MATTHIEU RICARD

  • « Un matin à l’aube, je vis cette scène de la terrasse de mon ermitage. Ce monastère est situé à 2 kilomètres à vol d’oiseau. De l’ermitage, j’embrasse la majestueuse chaîne himalayenne qui se déploie sous mes yeux sur plus de 200 kilomètres. L’immensité et la beauté sans cesse changeante de ce paysage sublime sont particulièrement inspirantes. Le silence est si parfait que l’on entend les voix des paysans d’un versant à l’autre des collines et le crépitement sourd d’un front de pluie qui se rapproche. »

    Népal, 2009

    « Un matin à l’aube, je vis cette scène de la terrasse de mon ermitage. Ce monastère est situé à 2 kilomètres à vol d’oiseau. De l’ermitage, j’embrasse la majestueuse chaîne himalayenne qui se déploie sous mes yeux sur plus de 200 kilomètres. L’immensité et la beauté sans cesse changeante de ce paysage sublime sont particulièrement inspirantes. Le silence est si parfait que l’on entend les voix des paysans d’un versant à l’autre des collines et le crépitement sourd d’un front de pluie qui se rapproche. » MATTHIEU RICARD

  • « Le Jitchou Draké (6 989 mètres), aussi appelé Tséring Gang, se reflète à l’aube dans le lac Tsophou (4 350 mètres), à quelques heures de marche au-dessus du camp de base du Jomolhari au Bhoutan. J’étais en fin d’après-midi, alors que le vent agitait la surface du lac. Je me suis dit qu’à l’aube tout serait calme et décidais de passer la nuit, bien que nous ne soyons guère équipés pour cela. Ma patience fut récompensée et, au petit matin, le pic enneigé se reflétait comme dans un miroir. »

    Bouthan, 2007

    « Le Jitchou Draké (6 989 mètres), aussi appelé Tséring Gang, se reflète à l’aube dans le lac Tsophou (4 350 mètres), à quelques heures de marche au-dessus du camp de base du Jomolhari au Bhoutan. J’étais en fin d’après-midi, alors que le vent agitait la surface du lac. Je me suis dit qu’à l’aube tout serait calme et décidais de passer la nuit, bien que nous ne soyons guère équipés pour cela. Ma patience fut récompensée et, au petit matin, le pic enneigé se reflétait comme dans un miroir. » MATTHIEU RICARD

  • « L’Everest (8 848 mètres) vu d’avion entre Katmandou et Paro, au Bhoutan. Ce nom fut donné à la montagne en 1865 en l’honneur de sir George Everest, qui fut géographe en chef de la Grande-Bretagne en Inde. Dans les années 1960, le gouvernement népalais officialisa le nom Sagarmatha, qui peut être traduit diversement comme « front de l’océan », « front du ciel » ou « mère du ciel ». Au Tibet, où se trouve la face nord, l’Everest s’appelle Jomolangma, l’« altière déesse ». »

    Bouthan, 2009

    « L’Everest (8 848 mètres) vu d’avion entre Katmandou et Paro, au Bhoutan. Ce nom fut donné à la montagne en 1865 en l’honneur de sir George Everest, qui fut géographe en chef de la Grande-Bretagne en Inde. Dans les années 1960, le gouvernement népalais officialisa le nom Sagarmatha, qui peut être traduit diversement comme « front de l’océan », « front du ciel » ou « mère du ciel ». Au Tibet, où se trouve la face nord, l’Everest s’appelle Jomolangma, l’« altière déesse ». » MATTHIEU RICARD

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Des peuples nomades aux maîtres spirituels, des plateaux tibétains situés à 4 000 mètres d’altitude à l’isolement des monastères perchés sur les sommets : Matthieu Ricard, le moine bouddhiste le plus célèbre de France, a parcouru pendant cinquante ans l’ensemble des terres de l’Himalaya – notamment en séjournant au Tibet, au Népal et au royaume du Bhoutan – à la rencontre de ceux qui y vivent. « Un hommage à la beauté intérieure des sages et à la beauté extérieure de la nature : c’est ainsi que je conçois mon humble travail photographique », écrit-il dans son nouvel ouvrage intitulé Un demi-siècle dans l’Himalaya, paru aux Editions de La Martinière. Voici un extrait en images.

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