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Ce qu’il faut retenir de la dernière passe d’armes entre Madrid et la Catalogne

Sommé de clarifier sa position sur l’indépendance de la Catalogne d’ici à jeudi, le président Carles Puigdemont a proposé à Madrid un délai de deux mois pour négocier.

Le Monde

Publié le 16 octobre 2017 à 17h36, modifié le 23 octobre 2017 à 16h00

Temps de Lecture 1 min.

L’essentiel

  • Dans une lettre au gouvernement espagnol, diffusée lundi 16 octobre, le président de la Catalogne, Carles Puigdemont, a proposé à Madrid un délai de deux mois pour négocier.

  • Le dirigeant séparatiste catalan avait été sommé par le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, de clarifier sa position sur l’indépendance de la Catalogne avant 10 heures lundi.

  • En réponse, M. Rajoy a donné un ultime délai de trois jours à M. Puigdemont pour qu’il abandonne sa menace de déclarer unilatéralement l’indépendance.

Le chiffre

Deux mois

C’est le délai que demande M. Puigdemont au gouvernement espagnol pour entamer « un dialogue » sur l’indépendance de la Catalogne.
Dans une lettre diffusée lundi, le dirigeant séparatiste explique qu’il souhaite « parler […] du problème que pose la majorité du peuple catalan, qui veut entreprendre son chemin comme pays indépendant dans le cadre européen ». Le président de la Catalogne conclut sa lettre par deux demandes à M. Rajoy :

  • « En finir avec la répression contre le peuple et le gouvernement de Catalogne. »
  • Fixer, « le plus tôt possible, une réunion qui nous permette d’explorer les premiers accords ».

La citation

La vice-présidente du gouvernement espagnol, Soraya Saenz de Santamaria, a insisté sur la réponse attendue par Madrid :

« M. Puigdemont a encore l’occasion de s’orienter vers une sortie de crise, il doit pour cela répondre oui ou non à la question d’une déclaration d’indépendance. »

Et après ?

En réponse à la demande de dialogue de M. Puigdemont, Mariano Rajoy a rapidement signifié une fin de non-recevoir, dans une lettre envoyée au président catalan lundi en fin de matinée, et lui a demandé de clarifier sa position avant jeudi matin.

« Prolonger cette situation d’incertitude ne fait que favoriser ceux qui prétendent détruire l’entente civique et imposer un projet radical et appauvrissant pour la Catalogne », a poursuivi M. Rajoy dans sa missive, avant d’insister sur la nécessité d’un retour au respect de l’Etat de droit, condition « préliminaire à tout débat démocratique ».

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