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On savait le parti en grandes difficultés financières. La vente du siège historique du PS rue de Solférino avait d'ailleurs fait grand bruit il y a quelques semaines, révélant au grand jour les graves soucis d'argent depuis les multiples défaites électorales : municipales, départementales, régionales, présidentielle et législatives. La facture salée de la campagne de Benoît Hamon (arrivé en 5e position au premier tour de la présidentielle) avait même créé le malaise au sein du parti, certains ténors réclamant des explications sur les lourdes dépenses effectuées par le candidat : après son année électorale désastreuse, le Parti socialiste est passé de 28 millions d'euros de budget annuel à seulement 8 millions, rappelle au Mondele trésorier du PS Jean-François Debat. Surtout quand la masse salariale s'élève à environ 12 millions d'euros annuels.
Conséquence, révèle le quotidien du soir, le Parti socialiste, pour tenter de se remettre à flot, va licencier la moitié de son personnel : « Nous étions 120 salariés. Une vingtaine est déjà partie depuis un an, avec des démissions ou des départs à la retraite. Il en reste donc une centaine. Et on va devoir se séparer de la moitié ou plus… La situation est explosive », assure un cadre au quotidien. Ces licenciements économiques devraient être mis en place dans les jours qui viennent.
Quel avenir pour les salariés ?
Et les avis sont mitigés sur le traitement par la direction du Parti socialiste de ce plan social : un élu au comité d'entreprise assure que « la direction joue le jeu, il n'y a ni coup fourré, ni anicroches ». Un avis qui n'est pas partagé par tous : certains estiment que la direction n'a jamais été très respectueuse du droit du travail. Quant aux indemnités de licenciement, les salariés comptent faire valoir l'argument de la vente du siège du PS (estimé entre 40 et 70 millions d'euros) pour éviter les propositions trop basses de la direction.
Les négociations ne font que commencer et pourtant l'ambiance est déjà tendue dans le 7e arrondissement de la capitale. D'autant que de nombreuses interrogations se posent sur l'avenir du parti et sa capacité à gagner des élections avec moitié moins de personnel. Pour l'heure, la direction peine même à trouver un nouveau leader : depuis le départ de Jean-Christophe Cambadélis comme Premier secrétaire du parti, une direction collégiale provisoire a été mise en place puis reconduite, faute d'accord sur la succession.
Ils n'ont plus la boîte á outils comme du temps de Hayraud pour sauver le PS ?
Braves gens, pas de souci
Pour ceux qui connaissent l
Effectivement, vous nous faites bien rire.