Complimenter l’apparence d’une collègue, envoyer à ses collaborateurs des e-mails contenant des images pornographiques, faire du pied à l’un de ses employés : pour trois Français sur quatre, il est difficile de faire la différence entre la séduction et le harcèlement, d’après une enquête du défenseur des droits de 2014.
Dans quatre cas de harcèlement sexuel sur dix, la victime occupait un emploi précaire. Une situation qui rend difficile la résistance aux pressions et l’éclosion de la parole. L’enquête révèle que seuls 30 % des cas sont rapportés à la direction ou à l’employeur et que près de 30 % des victimes n’en parlent à personne. La solution ? Pour 9 personnes interrogées sur 10, il faut « inciter les employeurs à prendre des sanctions disciplinaires contre les auteurs de harcèlement sexuel », mais aussi « informer les salariés sur leurs droits et les recours possibles en matière de harcèlement sexuel ». Et vous, savez-vous ce qui relève du harcèlement sexuel ?
Vérifiez-le avec notre quiz, réalisé avec Me Maude Beckers, avocate spécialiste du droit du travail et des questions de discriminations, et Me Isabelle Steyer, avocate spécialiste des violences faites aux femmes.
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