La mesure du marché noir : épisode • 2/4 du podcast L'économie souterraine

Men and a boy in a New York sweatshop ©AFP
Men and a boy in a New York sweatshop ©AFP
Men and a boy in a New York sweatshop ©AFP
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Comment mesurer les activités de l'économie informelle ? Le PIB doit-il ou non inclure la ''richesse'' venant de l'économie souterraine, et si oui comment l'intégrer à sa juste valeur ? Ce sont les questions qui animeront cette émission.

Avec
  • Sylvain Bureau Enseignant-chercheur à l'ESCP Europe, auteur de différentes publications sur l'entrepreneuriat et ses relations avec l'économie informelle
  • François Lequiller Professeur à l’université Paris 9 Dauphine, conseiller au Directeur de la Statistique à l’OCDE,

Deuxième jour de notre série consacrée à l’économie souterraine.

Nous avons vu, hier, à quel point il était complexe de définir les marges - concept mouvant - tant en sociologie qu’en science économique. Pourtant, les définitions de l’économie souterraine sont autant d’outils indispensables à une tentative de circonscription du secteur et à sa mesure.

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Une mesure qui constitue un enjeu politique majeur, d’évaluation de l’activité économique et de comparaison internationale.

Aujourd’hui, nous prenons la mesure du marché noir et d’autres activités économiques souterraines en compagnie de Sylvain Bureau et François Lequiller.

« Aujourd'hui, il y a un renouveau du bricolage au sens de Levi-Strauss. Et le chercheur américain Ted Baker, nous dit même que le bricolage devient une expérience déterminante pour entreprendre. » Sylvain Bureau

« Au Pays-Bas, la prostitution est légale et incluse dans le PIB, et dans l’Union Européenne les contributions des pays dépendent du PIB. Du coup, les Pays-Bas ont poussé pour que tous les pays Européens incluent la prostitution dans leur PIB. » François Lequiller

Musiques :
Tom Waits “Underground”
La Rumeur “Marché noir”
Générique : “Time is the enemy” Quantic

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