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Yémen : l’Arabie saoudite accuse l’Iran d’être responsable du tir de missile, un « acte de guerre »

Menée par Riyad, la coalition militaire « a décidé de fermer temporairement » tous les points d’entrée aériens, maritimes et terrestres du Yémen.

Le Monde avec AFP

Publié le 06 novembre 2017 à 06h16, modifié le 06 novembre 2017 à 13h22

Temps de Lecture 1 min.

La coalition militaire sous commandement saoudien a accusé l’Iran, lundi 6 novembre, d’être derrière des transferts d’armes et un tir de missile des rebelles houthistes sur Riyad. Il a aussi été décidé de fermer temporairement toutes les frontières aériennes, maritimes et terrestres du Yémen. La coalition a toutefois maintenu les possibilités d’accès du personnel humanitaire au Yémen selon des procédures d’inspection qui vont être actualisées.

Ces accusations sont contenues dans une déclaration publiée par l’agence de presse officielle saoudienne SPA moins de quarante-huit heures après l’interception et la destruction d’un missile balistique samedi soir au nord-est de Riyad, près de l’aéroport international, qui provenait du Yémen, en guerre.

« La direction des forces de la coalition considère [cela] comme une agression militaire flagrante par le régime iranien qui pourrait équivaloir à un acte de guerre », mentionne la déclaration.

La coalition a affirmé « le droit du royaume [saoudien] à la défense légitime de son territoire et de sa population, conformément à l’article 51 de la Charte des Nations unies ». Elle a aussi souligné « le droit du royaume saoudien de répondre à l’Iran au moment approprié et de manière appropriée », conclut la déclaration.

Dans un communiqué, l’Iran a « rejeté les accusations de la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite « en les qualifiant d’« injustes, irresponsables, destructrices et provocatrices ».

Des accusations de transferts d’armes clandestins

La guerre au Yémen oppose les forces gouvernementales, qui ont été chassées en septembre 2014 de la capitale, Sanaa, aux rebelles houthistes, issus de la minorité zaïdite (branche du chiisme représentant environ 40 % de la population yéménite) très présente dans le nord et soutenus par l’Iran chiite. En mars 2015, le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi a reçu le soutien d’une coalition militaire de pays musulmans, à majorité sunnite et emmenée par l’Arabie saoudite. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le conflit au Yémen a fait plus de 8 650 morts et quelque 58 600 blessés, dont de nombreux civils.

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Les rebelles houthistes et leurs alliés, des unités militaires restées fidèles à l’ex-président Ali Abdallah Saleh, ont tiré à plusieurs reprises depuis le Yémen des missiles vers l’Arabie saoudite, qui les a interceptés dans la plupart des cas.

Depuis mars 2015, il y a un blocus de fait imposé autour du Yémen par la coalition sous commandement saoudien, mais Riyad et ses alliés accusent régulièrement l’Iran de procéder à des transferts d’armes clandestins vers les rebelles houthistes.

Le Monde avec AFP

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