L'ex-patron de la lutte anti-hooligan retrouvé mort

INFO LE POINT.FR. Antoine Boutonnet, 50 ans, avait quitté ses fonctions au début de l'année, soit quelques mois après l'Euro 2016. Il se serait suicidé.

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Le commissaire Boutonnet avait pris la tête de la division nationale de lutte contre le hooliganisme à sa création en 2009. Le phénomène a notoirement baissé depuis. 
Le commissaire Boutonnet avait pris la tête de la division nationale de lutte contre le hooliganisme à sa création en 2009. Le phénomène a notoirement baissé depuis.  © JEAN CHRISTOPHE MAGNENET / AFP

Temps de lecture : 1 min

Après huit ans au contact du milieu du football, le commissaire Boutonnet était chargé de la liaison entre le service central du renseignement territorial (SCRT) et la direction générale de la gendarmerie nationale où il était en fonction. Antoine Boutonnet avait dirigé la division chargée de lutter contre les violences dans les stades depuis 2009, année de création de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DLNH).

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Aux avant-postes durant l'Euro 2016 de football organisé en France, il s'était fait remarquer à Marseille lors des affrontements entre hooligans russes, anglais et marseillais. En dépit de ces incidents limités, l'organisation du championnat d'Europe dans l'Hexagone a été un succès du point de vue de la sécurité. Au terme de son long mandat, Antoine Boutonnet avait été remercié sans promotion particulière, bien que durant la période où il a exercé, les violences dans les stades français aient fortement diminué. 

Il avait également exercé des responsabilités au sein de la Croix-Rouge.

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Commentaires (4)

  • jeromesavona

    Ce que vous décrivez n'est pas l'apanage de l'administration mais plus généralement des grandes organisations ou des tocards arrivent toujours a se nicher.

  • RAIPONCE

    Qui était au pouvoir... Hollande... ? Ce policier avait il une inclinaison politique... ? Qui l'mène à être écarté... ?

  • Pignon.fr

    Il n’est pas rare dans l’administration de constater que les courtisans soient plus tôt et mieux remerciés que d’autres plus occupés à remplir avec zèle la mission qui leur a été confiée... Bien sûr, les chefs en cause sont sans doute de piètres leaders, mais il n’y a aucun calcul de leur part. C’est tellement rassurant d’être secondé par plus médiocre que soi... D’autant plus si le second est servile !
    Pour autant, cela expliquerait il la triste issue de ce fonctionnaires ? Cela semble un peu simpliste...