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Louvre : un nouvel accélérateur de particules au musée

Claire Pacheco, responsable de l'accélérateur de particules Aglaé, analyse une statue de bronze du trésor de Bavay à l'aide de l'appareil, au musée du Louvre. HARGOUES Christophe/Christophe HARGOUES / C2RMF / AGLAE / CNRS Photothèque

Le laboratoire des musées de France a sensiblement amélioré Aglaé, seul appareil de ce type au monde entièrement dédié à l'art et au patrimoine.

Deux étages sous les jardins des Tuileries, au Louvre… Les larges couloirs blancs et gris sont bordés de grandes pièces vitrées portant les mentions «Analyse métaux», «Analyse chimie organique» et bien d'autres. Le cœur scientifique du C2RMF, le Centre de recherche et de restauration des musées de France, associé au CNRS, respire la modernité. Au détour d'un couloir, un entrelacs de tuyaux, de robinets, de jauges, court sur vingt-sept mètres autour d'une cuve horizontale, de gros aimants, de boîtes mystérieuses. Dans une pièce contiguë, une rangée d'écrans, caméras et ordinateurs, affiche tous les paramètres d'Aglaé*.

Cet accélérateur envoie des atomes d'hydrogène ou d'hélium sur les objets à examiner, produisant ainsi trois types de rayonnement, X, alpha ou lumière visible

Le nouvel Aglaé, le seul accélérateur de particules au monde entièrement dédié à l'art et au patrimoine, fait entendre le souffle lancinant et sourd de ses pompes à vide. Il s'est éveillé il y a quelques jours et a émis ses premières lumières sur quelques pièces archéologiques, des statues de bronze, du trésor de Bavay (365 bronzes datant du IVe siècle, découverts en 1969 sous…

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