Fiscalité écologique: le revers de la médaille pour les ménages français

Alors que son projet de budget 2018 est examiné à partir de jeudi au Sénat, le gouvernement entend en profiter pour accélérer la hausse de la taxe carbone d’ici à 2022
6-medias.jpg
sipa-00726589-000017.jpg
La fiscalité du diesel alignée sur celle de l'essence se répercute chez les ménages  -  agence Sipa
Les faits -

En juillet dernier, quelques jours seulement avant la présentation du « plan climat » de Nicolas Hulot, Edouard Philippe avait annoncé que, sous la présidence d’Emmanuel Macron, « la montée en puissance de la fiscalité carbone sera accélérée ». Mais alors que plusieurs mesures du projet de budget pour 2018 ont été source de tension, telle la hausse de la CSG, cette accélération dans le domaine de la fiscalité carbone était quelque peu tombée dans l’oubli.

L’État a trouvé de nouveaux moyens pour renflouer ses caisses. Jeudi, Le Figaro s’est intéressé à une hausse d’impôt conséquente, trop souvent passée sous silence ces derniers mois : celle de la taxe carbone dont l’accélération est prévue sur les cinq prochaines années. Accélération qui doit se faire, rapporte le quotidien, dans le cadre du projet de budget 2018, examiné dès ce 23 novembre au Sénat. Ainsi, selon le rapport consulté par le titre national, et rédigé par le sénateur républicain et rapporteur général de la commission des finances, Albéric de Montgolfier, 60 % de la hausse de la fiscalité écologique sera supportée par les ménages. Les 40 % restants impacteront de leur côté les comptes des entreprises.

Sur le même thème

Recommandé pour vous