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New York: la ville autorise les clients à danser dans les bars en supprimant une loi vieille de près de 100 ans

Au fil des décennies, cette loi a servi à censurer les fêtes de certaines communautés.

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Cette loi datait de 1926. La ville de New York l’a supprimée ce lundi 27 octobre. Elle soumettait le fait de danser dans les bars et cafés à une stricte réglementation. « Nous sommes en 2017 et cette loi ne tient plus la route. La vie nocturne fait partie de la culture de cette ville », a explique le maire Bill de Blasio.

La « loi cabaret » de 1926 obligeait les commerces horeca qui autorisent leurs clients à danser à obtenir une licence spéciale, quasiment impossible à décrocher. Les établissements qui n’en possédaient pas risquaient une amende et le retrait de leur licence d’alcool. Sur les plus de 22.000 bars, restaurants et discothèques de la métropole, seuls moins d’une centaine pouvaient, selon l’ancienne réglementation, autoriser la danse.

Un objet de censure

Lorsqu’elle a été introduite, la loi visait à combattre la consommation illégale d’alcool. Dans les années 30, elle a servi de levier à l’introduction d’autres formes de censure. On a en fait usage jusque dans les années 50 pour fermer des cafés de jazz à Harlem et empêcher ainsi que Blancs et Noirs fréquentent les mêmes établissements. Dans les années 70 et 80, ce furent les bars gay qui étaient spécifiquement visés. L’ancien maire conservateur Rudy Giuliani s’est servi de cette loi dans les années 90 pour contrôler la trépidante vie nocturne de la Grande Pomme.

Avec Belga

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