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Élections territoriales en Corse : la coalition nationaliste en tête

À l'issue du premier tour des élections territoriales corses, la coalition menée par Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni est en tête avec 45,36% des voix.

Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, le 3 décembre 2017 à Bastia
Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, le 3 décembre 2017 à Bastia
Crédit : PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP
Clarisse Martin & AFP
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Les Corses votaient pour la première fois pour élire leurs représentants au sein de la collectivité territoriale unique. Cette entité, issue de la fusion des deux conseils départementaux et de la région, verra formellement le jour le 1er janvier 2018. 234.000 électeurs étaient appelés aux urnes ce dimanche pour le premier tour du scrutin. 63 sièges sont à pourvoir.

Il s'agit de la coalition nationaliste Pè a Corsica (Pour la Corse, ndlr) qui arrive largement en tête du premier tour. Menée par l'autonomiste Gilles Simeoni et l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni, elle a remporté 45,36% des voix. 

La liste nationaliste devance celle de la droite régionaliste de Jean-Martin Mondoloni créditée de 14,97% des voix. La liste Les Républicains emmenée par Valérie Bozzi arrive en troisième position (12,77%), devant la liste de La République En Marche de Jean-Charles Orsucci qui obtient 11,26% des suffrages et le parti indépendantiste U Rinnovu 6,69%. Ce dernier ne franchit pas la barre fatidique des 7% nécessaires pour se présenter seul au second tour qui aura lieu le 10 décembre. 

La gauche et le FN balayés

La gauche, qui avait présenté cinq listes en 2015, et n'en présentait qu'une cette fois-ci, menée par Jacques Casamarta (Corse insoumise), obtient 5,68% des suffrages. Cette liste commune PCF-Insoumis est soutenue par Pierre Laurent mais a été désavouée par le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. 

"En #Corse, le dégagisme c'est Simeoni. Bravo ! Macron sévèrement puni. Le FN ridiculisé. L'usurpation d'identité et la tambouille du PCF ont été durement sanctionnées", a réagi dans un tweet Jean-Luc Mélenchon. Le Front national voit son score divisé par quatre, réunissant 3,28% des suffrages. 

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La participation à 52,17% est en recul par rapport aux dernières élections territoriales de décembre 2015 (59,88%). Un élu corse avait confié dans la matinée à l'AFP craindre que les conditions météorologiques et les fortes chutes de neige ne "pénalisent la participation".  

La coalition nationaliste poursuit son ascension

La coalition nationaliste, qui avait remporté une victoire historique lors des dernières élections territoriales en 2015, poursuit son ascensiont. L'accord de mandature entre le parti de Gilles Simeoni, Femu a Corsica (Faisons la Corse), et celui de Jean-Guy Talamoni, Corsica Libera (Corse libre), en écartant l'idée de l'indépendance, a pu rassurer l'électorat. Il vise l'obtention d'un véritable statut d'autonomie dans les trois ans et sa mise en oeuvre effective dans les dix ans. 

Dimanche matin, alors qu'il votait à Bastia, Jean-Guy Talamoni confiait à l'AFP attendre les résultats "avec sérénité". "Je pense que nous avons travaillé correctement pendant deux ans et je pense que les Corses voudront que nous poursuivions", a-t-il déclaré.  

Les deux listes de droite pourraient s'unir au second tour

Gilles Simeoni, président sortant du conseil exécutif de Corse, se pose en rassembleur, visant une adhésion beaucoup plus large autour de la coalition Pè a Corsica que celle des seuls nationalistes. "Notre objectif c'est de renforcer la cohésion de la société corse y compris en nous adressant à tous les Corses et pas seulement aux nationalistes", a-t-il dit à l'AFP, rappelant les législatives de juin dernier où trois députés nationalistes ont été élus sur les quatre que compte l'île. 

Les deux listes de droite, emmenées par Jean-Martin Mondoloni (droite régionaliste) et Valérie Bozzi (Les Républicains ), pourraient s'unir en vue du second tour. "Des contacts seront pris dimanche soir", avait indiqué Jean-Martin Mondoloni cette semaine dans Corse-Matin. La tête de liste de la République en Marche, Jean-Charles Orsucci, avait pour sa part écarté l'idée d'une union contre les nationalistes. 

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