Volley: victime de cris racistes, il quitte le terrain et se fait exclure

Il en a quitté le parquet. Excédé. On jouait la fin du premier set, mercredi soir, lors du seizième de finale aller de Challenge Cup entre l’Olympiakos et Tours, à Athènes. Le Tourangeau Nathan Wounembaina (33 ans) entend des cris de singe à chaque fois qu’il touche le ballon. Les deux équipes sont à égalité (24-24). Le réceptionneur-attaquant signale le problème à l’arbitre, le Bulgare Milan Todorov. Qui laisse le jeu se dérouler sans donner d’avertissement au club grec.

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Il pourrait manquer le match retour 

Wounembaina quitte alors le parquet sans le consentement de l’arbitre, qui brandit alors un carton rouge synonyme d’expulsion. Une pure application du règlement. Aux conséquences potentiellement dommageables: le joueur pourrait manquer le match retour, programmé le 19 décembre.

L'attaquant a reçu un soutien massif, à l'image du court communiqué publié ce jeudi par le club de hockey sur glace de Tours, qui "condamne avec la plus grande fermeté les propos et actes racistes dont a été victime" le joueur. "Le racisme ne passera pas", poursuit le texte.

"Un arbitrage partial particulièrement écœurant"

Le TVB, pour sa part, a assuré Wounembaina de son "soutien indéfectible" et rhabillé son compte Twitter d’une photo du joueur accompagnée du hashtag #SayNoToRacism. 

Jeudi, en début de soirée, le club tourangeau a publié un communiqué dans lequel il dénonce "un arbitrage partial particulièrement écœurant de M. Todorov" et un "racisme nauséabond de la pire espèce". "L'incompréhension à l'égard de notre équipe et les difficultés pour porter réclamation nous laissent croire à une complaisance des officiels présents sur place, poursuit le TVB. Désormais, notre club attend une réaction de la Confédération européenne de volley, qui se doit de condamner et sanctionner sans équivoque des comportements qui n'ont rien à faire dans notre sport ni ailleurs."

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