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Au Qatar, Macron engrange les contrats et prône la lutte contre le terrorisme

Emmanuel Macron, en visite jeudi au Qatar, a conclu plus de 11 milliards d'euros de contrats et accentué la pression sur le pays pour qu'il s'engage dans la lutte contre le terrorisme.

Sarah Paillou , Mis à jour le
Emmanuel Macron, ici à Doha au côté de l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, a défendu la lutte contre le financement du terrorisme.
Emmanuel Macron, ici à Doha au côté de l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, a défendu la lutte contre le financement du terrorisme. © Reuters

La ministre de la Défense Florence Parly n'a pas manqué d'en faire la publicité sur Twitter : la France a signé pour plus de 11 millions d'euros de contrats avec le Qatar lors de la visite jeudi d'Emmanuel Macron dans le pays. Les engagements? L'achat par le Qatar de 12 avions de combat Rafale, 50 Airbus A321, l'exploitation du métro de Doha et du tramway de Lusail confiée à un consortium SNCF/RATP et une lettre d'intention pour 490 véhicules blindés. Mais ce déplacement présidentiel concluait aussi la tournée du chef de l'Etat - des Emirats arabes unies à l'Arabie saoudite, mais aussi au Burkina, en Côte d'Ivoire et au Ghana et enfin en Algérie, mercredi - placée sous le signe de la lutte contre le terrorisme

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Emmanuel Macron a signé avec l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, une déclaration contre le financement du terrorisme. Lors d'une conférence de presse conjointe, le Président a déclaré : "Je n'accuse personne, mais je veux une méthode professionnelle et simple. Faisons pays par pays des listes de structures que nous pensons liées au terrorisme, nous les partagerons avec nos partenaires." Il a réclamé "un engagement très clair sur leur financement", assurant avoir "les moyens de vérifier ensemble". 

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Macron table sur une "libération totale" de l'Irak "d'ici à la mi-décembre

Un sujet sensible, dans un pays soumis depuis 6 mois à un boycott de l'Arabie saoudite et de ses alliés qui l'accusent de soutenir des groupes "terroristes" et d'être trop proche de l'Iran. D'autant plus que, le 31 août, dans un entretien au Point, le président français avait accusé "le Qatar et l'Arabie saoudite [d'avoir] financé des groupements qui n'étaient pas les mêmes, mais qui ont de fait contribué au terrorisme".

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Lors de sa tournée en Afrique, Emmanuel Macron s'était targué d'avoir obtenu du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane l'engagement de ne plus financer de fondations ou d'écoles qui encouragent la radicalisation. Le Président organisera en avril 2018 une conférence internationale à Paris sur le financement du terrorisme. A cette date, pense-t-il, l'Etat islamique (EI) ne sera plus présent en Irak : "D'ici à la mi-décembre, le Premier ministre irakien annoncera la libération totale de l'Irak" de l'emprise du groupe terroriste, a estimé le chef de l'Etat au cours de cette même conférence de presse. 

(Avec AFP)

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