Le radicalisme n’est pas mort... il bouge encore

Pierre Mendès France (G) avec Edouard Herriot (D), président du Parti radical, le 16 janvier 1956, lors du comité exécutif du Parti qui commence ses travaux salle Pleyel à Paris. ©AFP
Pierre Mendès France (G) avec Edouard Herriot (D), président du Parti radical, le 16 janvier 1956, lors du comité exécutif du Parti qui commence ses travaux salle Pleyel à Paris. ©AFP
Pierre Mendès France (G) avec Edouard Herriot (D), président du Parti radical, le 16 janvier 1956, lors du comité exécutif du Parti qui commence ses travaux salle Pleyel à Paris. ©AFP
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Les radicaux de droite et de gauche doivent acter leur réunification après une séparation de 45 ans. Mais le radicalisme, force politique majeure des IIIe et IVe Républiques, peut-il encore porter un projet politique novateur ? Comment peser face aux multiples formations centriste aujourd’hui ?

Avec
  • Jean Garrigues Historien, président du comité d'histoire parlementaire, membre de la commission "Les lumières à l'ère numérique"

Le radicalisme n’est pas mort, il vit encore. Mieux : il s’apprête à retrouver une nouvelle jeunesse ce week-end. 45 ans après la scission du plus ancien des partis politiques français, l’heure est à la réunification. Un congrès commun réunit aujourd’hui à Paris le Parti radical de gauche et le Parti radical (dit valoisien), actuelle composante de l’UDI. Objectif : fusionner les deux formations, comme au bon vieux temps.

Les mauvais esprits diront qu’à additionner presque rien à pas grand-chose, on obtient une quantité négligeable. C’est vrai que si l’on mesure la force des radicaux à leur présence médiatique et à leurs scores électoraux, ils ne pèsent pas lourd. Bien loin en tout cas de leur splendeur d’autrefois, sous les IIIe et IVe Républiques.

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Mais ce serait une erreur de considérer le radicalisme comme une force n’appartenant qu’au passé. Ses militants sont au gouvernement, à l’Assemblée, au Sénat, dans les collectivités locales. Quant aux idées radicales, elles ont fini par s’imposer bien au-delà des seules structures partisanes.

C’est donc à cette famille de pensée que nous allons nous intéresser aujourd’hui.

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