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Les vieux diesels, bons pour polluer l’Afrique

Inquiet du phénomène, le programme des Nations unies pour l’environnement prépare un rapport inédit sur l’explosion du marché des véhicules d’occasion.

Par  (Nairobi, envoyé spécial)

Publié le 15 décembre 2017 à 06h38, modifié le 18 décembre 2017 à 10h05

Temps de Lecture 5 min.

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Port d'Abidjan : débarquement des voitures d'occasion venant d'Europe le 14 mars 2016.

Des dizaines d’épaves de Golf et de Mercedes sont alignées et empilées sur le bord de la route et jusqu’au pied des immeubles délabrés. Ces voitures-là ont rendu depuis longtemps leur dernier souffle. Mais l’air est irrespirable. Matatus (minibus bondés ornés de graffitis bariolés qui rendent hommage aussi bien à Jésus qu’à Kanye West), camions, voitures… la plupart hors d’âge, jouent du klaxon et du volant pour tenter de progresser de quelques mètres dans un immense flot anarchique qui s’ébroue au milieu des piétons et des vendeurs de rue. Fin de journée banale dans les faubourgs déshérités de Nairobi.

Dans quelques années, c’est ici, dans les bouchons de la capitale du Kenya, dans les rues saturées de Kampala, celle de l’Ouganda, ou dans la cohue de Cotonou (Bénin), que se déverseront les millions de diesels dont l’Europe ne veut plus pour ses citoyens. Ils continueront à recracher leurs oxydes d’azote (NOx), ces gaz toxiques responsables de dizaines de milliers de morts chaque année et dont les constructeurs se sont évertués à dissimuler les vrais niveaux d’émission jusqu’au scandale du « dieselgate » et l’aveu du numéro un mondial du secteur, Volkswagen, en 2015.

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