Pour la taxe d'habitation (TH) comme pour la taxe foncière (TF), nous avons retenu les contributions payées en 2013 par un contribuable type, c'est-à-dire un couple avec 2 enfants habitant un logement dont la valeur locative est égale à 1,5 fois la valeur locative moyenne des logements de la commune.

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Les taux de TH les plus faibles sont observés à Paris, Villeurbanne et Grenoble. Les plus élevés à Marseille, Montpellier et Nîmes. Pour un appartement similaire, le contribuable nîmois paie une taxe d'habitation presque trois fois supérieure à celle de son homologue parisien.

La taxe d'habitation

Pour la taxe foncière, Paris n'arrive qu'au 4e rang, derrière Lille, Villeurbanne et Boulogne-Billancourt. En bas de tableau, les petits propriétaires de Nîmes, de Montpellier et surtout d'Amiens sont ceux qui acquittent l'impôt foncier le plus élevé, plus de deux fois le montant lillois.

La taxe foncière

Les impôts locaux, en hausse ou en baisse?

Pour les 41 plus grandes villes de France, nous avons calculé l'évolution moyenne annuelle, entre 2007 et 2013, du taux de Taxe d'habitation et du taux de Taxe foncière.

Pour la TH, les villes les plus raisonnables durant ce dernier mandat ont été Nantes, Nîmes, Aix-en-Provence et Reims, où la hausse a été inférieure à 2% par an. Au Mans et à Rennes, la taxe d'habitation a grimpé de 4,4% par an, mais le record est à mettre au débit du contribuable parisien, qui a vu sa feuille d'impôts afficher 4,7% de hausse annuelle.

Aix-en-Provence, Nîmes et Reims sont encore une fois très bien classées pour l'évolution de la taxe foncière puisqu'elles forment le podium de tête avec une hausse limitée à moins de 2,5% par an. A Saint-Denis, le taux de TF a grimpé de plus de 5% chaque année, à Argenteuil de plus de 6%, mais le record est une fois de plus parisien avec 9,2% de hausse annuelle pour les propriétaires de la capitale.