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Enquête de la « police des polices » sur la disparition d’une policière dans la Seine

Les recherches n’ont pas permis de retrouver la fonctionnaire de la brigade fluviale disparue alors qu’elle effectuait un exercice de routine.

Le Monde avec AFP

Publié le 07 janvier 2018 à 23h42, modifié le 08 janvier 2018 à 15h58

Temps de Lecture 1 min.

Les pompiers de Paris interviennent près du pont Saint-Michel à Paris après la disparition d’une policière dans le fleuve, le 5 janvier.

Le parquet de Paris a confié à l’inspection générale de la police nationale (IGPN) une enquête pour « recherche des causes de la disparition » d’une policière dans la Seine lors d’un exercice, vendredi, a-t-on appris dimanche 7 janvier de source judiciaire.

La policière de la brigade fluviale, âgée de 27 ans, a disparu dans le fleuve vendredi vers 10 h 50, lors d’un exercice de routine qui se déroulait à hauteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Elle n’avait toujours pas été retrouvée dimanche soir.

Les recherches sous-marines à l’aide d’un sonar n’ont donné jusque-là « aucun écho positif », ont fait savoir les pompiers dimanche. Les secours ont abandonné tout espoir de retrouver la plongeuse vivante et cherchent désormais son corps, ont-ils ajouté. Les opérations, interrompues avec la nuit, devaient reprendre lundi matin.

Un exercice « suicidaire » vu les conditions

Samedi, le syndicat UNSA-Police a demandé l’ouverture d’une enquête administrative sur les conditions dans lesquelles s’était déroulé cet exercice. « Rien ne motivait qu’on mette en place cet exercice alors qu’après le passage de la tempête, la Seine est en crue », a déclaré sur France Bleu Paris le secrétaire départemental adjoint du syndicat, Nicolas Pucheu.

Selon lui, la policière n’avait son diplôme de plongée sous-marine « que depuis trois semaines ». « C’était pour nous suicidaire de la mettre à l’eau. »

Après le passage de la tempête Eleanor, le niveau de la Seine est monté à Paris, atteignant dimanche soir environ 3,90 m à l’échelle du pont d’Austerlitz, ce qui correspond à la « vigilance jaune ». Elle devrait atteindre une cote maximum comprise entre 4,1 et 4,6 m dans les prochains jours, selon l’organisme de contrôle Vigicrues. Au total, six personnes sont mortes en France en raison des intempéries.

Le Monde avec AFP

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